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L’Histoire sur la brèche
15 novembre 1989

« Comme les murailles de Jéricho, le mur de Berlin s’est écroulé. Il n’y a pas eu besoin de trompettes pour le faire tomber… Quel fantastique bond de l’histoire !« .

Ainsi commence l’article d’André Ribaud (alias Roger Fressoz, le Directeur du Canard), dans ce numéro paru 6 jours après la chute du « mur de la honte », érigé en août 1961, symbole du clivage idéologique et politique de la guerre froide. « D’abord, c’est la fin de Yalta, ou ce qui est censé être Yalta: le partage américano-soviétique de l’Europe en deux blocs« . Certes, « mais voilà que, depuis la mort militaire du Mur, on entend dans ses entrailles un remuement inquiétant, comme le crissement d’un nœud de vipères: la réunification de l’Allemagne« .

Ce n’est pas du goût de tout le monde et A. Ribaud rappelle le « syndrome de Mauriac », l’auteur du nœud de vipères justement, « qui aimait tant l’Allemagne qu’il en préférait deux, et qui serait sûrement épouvanté à l’idée que les deux pourraient n’en faire qu’une, un seul Grossdeutschland de près de 80 millions d’habitants, déséquilibrant l’Europe et dominant la Mitteleuropa ». De facto, sous la férule du chancelier Helmut Kohl, après la signature du traité du 31 août 1990 entre la RFA et la RDA, la réunification allemande est effective le 3 octobre 1990.

SP