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Les crayons du Canard

André Foy

1886 - 1953

Sa participation au Volatile : 1916 à 1918

André Lucien Léon Foy, né le 14 avril 1886 dans le 9e arrondissement de Paris et mort le 11 avril 1953 à Versailles, est un dessinateur, peintre et lithographe français.
André Foy est élève de l’Académie Julian puis de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris avant de débuter comme dessinateur en 1906.
Il entre en 1916 au Canard enchaîné où il est dessinateur en même temps que Bécan, Paul Bour, Raoul Guérin, Henri Guilac, Jean Oberlé et Jacques Pruvost. On trouve alors également régulièrement ses dessins dans Fantasio et dans La Vie Parisienne.
Son itinéraire est typique d’une évolution qui conduisait des journaux d’humour ou d’échos aux journaux politiques sans négliger la collaboration à « la grande presse d’information ». Ainsi contribue-t-il brièvement, en alternance avec Charles Genty, Gus Bofa, Jean Villemot et Chas Laborde, dans les premières semaines d’existence du quotidien parisien L’Avenir, à une petite illustration en bas de la première page, ce jusqu’en juin 1919, après quoi l’exclusivité en sera donnée à Jean-Louis Forain. Il collabore ensuite à La Baïonnette (dont n° 218 du 4 septembre 1919, caricatures pour les Portraits de Colette et de Georges Courteline par Jean Pellerin dans le n° 220 du 18 septembre 1919), au Crapouillot de 1920 à 1937 (dont dessin de couverture, 16 janvier 1923) et à l’hebdomadaire Ric et Rac (contributions dans les n° 69 du 5 juillet 1930, n° 135 du 10 octobre 1931, n° 137 du 24 octobre 1931…).
Julien Baudry restitue la création au cours de l’été 1922 d’une « Association des dessinateurs de grands quotidiens », y relevant le nom d’André Foy parmi ceux d’Hervé Baille, Alain Saint-Ogan et Maurice Sauvayre et observant qu’ils ont en commun d’être des dessinateurs réguliers de L’Intransigeant, quotidien du soir d’opinion de droite dirigé par Léon Bailby, qui, surtout, « se démarque des autres titres par la diversité de son contenu qui donne une grande place au divertissement en général ». Si elle est historiquement assez oubliée, l’existence de cette association, estime Julien Baudry, n’en démontre pas moins que « ces jeunes dessinateurs ont pris acte de l’importance accrue de la grande presse et de ses commandes dans leur métier ».
Outre ses dessins, André Foy a écrit des articles dans Le Sourire, Le Journal, Les Hommes du jour, ainsi qu’une série de critiques sur le music-hall et le cirque dans Paris-Journal en 1924.
Source: Wikipédia