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Les crayons du Canard

Raoul Guérin , dit Toto Guérin

1890 - 1984

Sa participation au Volatile : 1916 à 1925

Raoul Guérin 

vu par Gassier

Paris-soir, 26 novembre 1928

Raoul Guérin, dit Toto Guérin, né le 18 avril 1890 dans le 18e arrondissement de Paris et mort le 27 mars 1984 dans la même ville, est un dessinateur humoristique français et qui vécut au 23, rue Caulaincourt.
Il commence, en 1916, par des dessins (parmi lesquels on remarque un portrait-charge de Georges Clemenceau) dans des journaux de poilus. Il devient dessinateur au Canard Enchaîné. Il a également collaboré à Gringoire, au Progrès civique, journal de perfectionnement social, au Coup de patte satirique illustré autour de 1931-1932 (journal dirigé par le chansonnier Augustin Martini et où Raoul Guérin côtoie Francisque Poulbot, Jean Sennep et Alain Saint-Ogan), à Ric et Rac de 1935 à 1940, à Paris-Soir (autour de 1938), à Aujourd’hui et Le mois à Lyon (1940). Georges de la Fouchardière parle de son talent qui « en quelques mots d’une légende toujours spirituelle, sous un dessin toujours ingénieux » synthétise « l’ironie des choses et la merveilleuse bêtise des hommes. »
Le 11 avril 1920 il est, avec les illustrateurs Jules Depaquit, Francisque Poulbot, Adolphe Willette, Jean-Louis Forain, Maurice Neumont, Louis Morin, Maurice Millière, le journaliste Pierre Labric et le poète beauceron Maurice Hallé, l’un des fondateurs de la Commune libre de Montmartre.
Vers 1934, Raoul Guérin crée pour l’hebdomadaire Gringoire le personnage satirique de Toto Guérin, sorte d’alter ego enfantin qui « commente sous un air faussement naïf l’actualité politique et internationale » et que Christian Delporte décrira comme « un nouvel avatar de Gavroche ou des Poulbot, le gamin des rues gouailleur et à la répartie mordante ». Toto Guérin – notre artiste finit du reste par être lui-même surnommé ainsi – est transféré de juillet 1935 à 1940 dans l’hebdomadaire familial Ric et Rac avec la série intitulée Les actualités de Toto Guérin, en 1940 dans les dessins de la première page de Le mois à Lyon – Le grand périodique illustré lyonnais politique, littéraire, artistique et d’information, puis disparaît pour réapparaître après la Seconde Guerre mondiale dans des « réclames » par le buvard, objet de collection alors prisé des écoliers et vers lequel notre artiste se réoriente du fait de sa mise à l’index pour collaboration à certains des périodiques précités (étant cependant autorisé dès 1946 à redessiner dans la presse) : le buvard de la pile Hydra est ainsi de Raoul Guérin (« – La situation s’est très éclaircie ! – Ils ont probablement utilisé l’éclairage de la pile Hydra ! »), de même que le Musée national de l’éducation de Rouen conserve le buvard publicitaire de Fleurex (fleuriste parisien) intitulé Les grandes dates par Toto Guérin. Toto Guérin n’est pas oublié des collectionneurs de jouets anciens puisqu’il a inspiré une tirelire et une poupée, recherchées aujourd’hui, ayant, à l’instar du dessin, tablier rouge et blanc, culotte courte, béret et les coins de bouche salis de chocolat.
L’une des dernières apparitions publiques de Raoul Guérin se produit au festival de la bande dessinée d’Angoulême en 1980. Il meurt en 1984, deux jours seulement après avoir épousé sa dame de compagnie.

Notes et références

Wikipédia

Guérin 

par lui-même

Dico Solo, Catherine Saint-Martin – Té.Arte