EXPEDITION SOUS 24H

 ENVOI SOIGNÉ

LIVRAISON OFFERTE À PARTIR DE 15€

PAIEMENTS SÉCURISÉS

Les crayons du Canard

Raoul Cabrol , dit Cabrol

1895 - 1956

Sa participation au Volatile : 1939 à 1956

Raoul Cabrol, né le 12 mars 1895 à Curlande et mort le 13 septembre 1956 à Quincy-sous-Sénart, est un dessinateur, peintre et journaliste caricaturiste français que Churchill considérait comme « le premier caricaturiste de France ». Il est connu pour sa caricature d’Hitler et pour être « le Daumier du XXe siècle ».
Il est né le 12 mars 18951 à Curlande, près de Bozouls (Aveyron). En 1920, il passe son premier dessin au Journal du Peuple. Il était en 1921 retoucheur photographique chez M. Manuel photographe attitré des parlementaires et directeur d’une galerie d’art. En 1922, ce dernier organise sa première exposition : 110 caricatures et dessins sont rassemblés et présentés sous le titre : Masques et sourires. Le ministre de l’Instruction publique préside au vernissage. L’exposition remporte un très vif succès. Les portes des rédactions s’ouvrent : Le Petit Parisien, le Matin, l’Intransigeant. Les journaux étrangers le sollicitent : le New York Times, Life, The Graphic, The Sketch, Berliner Illustrirte, Le Soir de Bruxelles.
En 1924 les Publications Jean-Pascal fait paraître en cartes postales la plupart de ses caricatures sous le nom de Portrait-charge. En 1926, il est appelé par son ami Paul Vaillant-Couturier, et renonce à d’autres collaborations pour travailler principalement pour L’Humanité. Il ne rejoindra toutefois jamais le Parti communiste.
En 1929, il expose au Salon des humoristes une série de portraits d’hommes politiques : Painlevé, Chéron, Doumergue, Président Hoower, Physionomie de la Chambre.
En 1932 il illustre Tribuns et haut-parleurs de Edmond Wellhoff (éditions Fasquelle). En 1939, il donne sa démission et collabore au Canard enchaîné et à l’Œuvre d’avant la défaite.
C’est pendant la campagne des élections législatives de 1936 qu’il dessinera ce qui reste sa plus célèbre caricature : celle d’Adolf Hitler, un couteau entre les dents, le nez rouge lui donnant l’air alcoolisé, avec inscrit « contre ça : votez communiste ». Elle est produite en série et apparait dans le « Populaire », un journal communiste pour lequel Raoul travaille. L’affiche électorale est créée pour inciter les gens à voter pour le «Front Populaire », une coalition des trois principaux partis de gauche : le SFIO (section française de l’internationale communiste), le parti communiste et le parti radical socialiste. Cette affiche est actuellement conservée au musée d’histoire contemporaine à Paris.
Recherché par la Gestapo pour sa fameuse caricature d’Hitler publiée dans un journal luxembourgeois, il se réfugie à Rodez, il redevint retoucheur photographique, participe à la Résistance aux côtés du docteur René Lachet. Après la guerre, il entre à Franc-Tireur et revient au Canard enchaîné, refusant les offres de L’Humanité.
En 1947 édition d’un album de 32 caricatures d’hommes politiques En quatrième texte de Treno aux Éditions Atlas
Il meurt le 13 septembre 1956 dans sa maison de Quincy-sous-Sénart.   Wikipédia
Dessinateur français, né à Rivière-Devant (Jura). Un des artistes les plus distingués, témoignant, dans son œuvre, d’un souci minutieux de l’exactitude. Il excelle à peupler un petit espace d’une infinité de personnages, dont chacun à sa vie propre. Ses vitraux de la basilique de Quincy-sous-Sénart ressortissent au plus pur style roman (série noire). Philanthrope, il a créé la maison de retraite des bouilleurs de crus ruinés par les récents décrets.

Source: Il n’est bon bec que de canard, Extrait de la Vie des Hommes Illustres, décembre 1954

C’était le type le plus doux que j’aie connu. Venu au monde dans le Rouergue, aux confins de l’Aubrac et à peine le rideau tombé sur la petite bluette de 14-18, il « monte » à Paris, désertant son Aveyron natal. Ce département, véritable pépinière de ces autres artistes que sont les restaurateurs-limonadiers de Paris et qui, par surcroît, nous valut Denys Puech, nous devait bien ça, en vertu de la loi des compensations. En 1920, paraît au « Journal du Peuple », d’Henri Fabre, son premier dessin. Et, tout de go, c’est le succès. À deux battants, s’ouvrent les portes des rédactions les plus hermétiques. C’est à qui publiera les binettes des gens en place, burinées avec cet art tout personnel que nous connaissons.
Cette réussite, il la doit à son seul talent. Plus modeste qu’une situation de dessinateur à ses débuts, ce grand garçon ascétique et inspiré reste, jusqu’à la fin, d’une timidité quasiment maladive, dont il semble bien qu’on ait à tout jamais perdu la recette.
Henri Monier – Le canard enchainé du 12 février 58

Cabrol 

vu par Effel

Un bon dessin vaut mieux qu’un long discours N°10

Cabrol 

par lui-même

Dico Solo, Catherine Saint-Martin – Té.Arte