André Escaro, né le 21 avril 1928 à Chambéry, est un dessinateur de presse français.
Il collabore au journal Le Canard enchaîné, duquel il est également administrateur, de 1949 à 2022. Il y assure encore en 2022 l’illustration, par divers petits croquis appelés cabochons, de la « Mare aux Canards » en page 2, consacrée aux échos politiques.
Le 3 décembre 1973 au soir, il surprend de faux plombiers — en réalité agents de la direction de la Surveillance du territoire (DST) — en train d’installer des micros dans les locaux du journal, alors en travaux, ce qui deviendra l’affaire des plombiers du Canard.
Il a également collaboré à Libération de 1957 à 1964, au journal Le Réfractaire, et a un temps officié comme caricaturiste des coureurs du Tour de France.
En 1960, il signe le Manifeste des 121, déclaration sur le « droit à l’insoumission » dans le contexte de la guerre d’Algérie.
Il est par ailleurs le directeur général du Collectionneur français, un journal consacré aux collections et collectionneurs.
Il a aussi assuré la partie illustrations du livre Les Côtes du Rhône de Jacques Lamalle, journaliste au Canard.
Il est impliqué dans une affaire d’emploi fictif dont son épouse serait la bénéficiaire et qui le contraint à quitter le conseil d’administration du Canard en juin 2022. La direction du Canard enchaîné se défend de tout emploi fictif au sein de son équipe. Selon l’hebdomadaire, l’embauche de l’épouse du dessinateur André Escaro avait permis de retenir ce dernier en 1996, alors qu’il souhaitait prendre sa retraite.
Source: Wikipédia
Dessinateur français, né à Nœux-les-Mines (P.-de-C.). Artiste mièvre et délicat. Virtuose de l’allégorie, il a subi, tôt, l’influence de Bonnat et de Bouguereau ; coloriste distingué, un peu maniéré et tendrement passionné. Parmi ses œuvres, citons : Ferjac secourant un lépreux, Le Retour des betteraviers, etc. Ce peintre, d’un sentimentalisme que d’aucuns ont jugé un peu fade, a servi dans l’infanterie de marine et s’est couvert de gloire au combat de Palikao.
Source: Il n’est bon bec que de canard, Extrait de la Vie des Hommes Illustres, décembre 1954