René Gaston Louis Buzelin, né le 7 janvier 1886 à Blois (Loir-et-Cher)1 et mort le 31 janvier 1969 à Molineuf (Loir-et-Cher), est un journaliste, dramaturge et chansonnier français.
Il fonde en 1905 une revue éphémère : Feuille de chou, revue littéraire et amusante. Un peu avant 1910, il place quelques textes à La Bonne Chanson de Théodore Botrel. Quelques années plus tard, il dirige un organe satirique : La Girouette de Montmartre, illustré de dessins à la plume.
Dans les années 1910, il donne fréquemment des poèmes et des petites pièces dans les almanachs catholiques ou dans La Démocratie quotidienne. Il est classé à droite, et fait figure d’exception dans l’effectif du Canard enchaîné lors de son arrivée à ce journal dans les deux dernières années de la Première Guerre mondiale. Sa présence s’explique par ses activités à Montmartre et comme celle de chansonnier. Il donnera dans ce journal de courtes pièces en vers sur les sujets les plus variés.
Il signera les paroles françaises de It’s a Long, Long Way to Tipperary (chanson hommage et gloire aux Alliés). Il devient administrateur du journal après la Seconde Guerre mondiale.
Source: Wikipédia
Voici encore René Buzelin. Il est poète et les rimes tombent de lui comme la pluie des nuages. Dans l’industrie du vers, je ne vois que Victor Hugo qui puisse lui être comparé. Mais Hugo parvenait à s’exprimer en prose. Buzelin non. Pour l’encourager, ses amis du Canard lui ont offert un dictionnaire des mots qui ne riment pas. Il n’a pas su s’en servir et, comme les girls qui se trémoussent en mesure avec une plume aux fesses, ses phrases continuent de gambader en cadence avec une rime à la queue.
Jean Egen – Messieurs du canard – p.76 – Stock