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Les plumes du Canard

Paul Bernard , dit Tristan Bernard

1866 - 1947

Sa participation au Volatile : 1917 à 1934

Tristan Bernard 

vu par Ex

Comœdia, 30 décembre 1933

Tristan Bernard, nom de plume de Paul Bernard, né à Besançon le 7 septembre 1866 et mort à Paris 7e le 7 décembre 1947, est un romancier et auteur dramatique français. Il est célèbre pour ses mots d’esprit.
Tristan Bernard naît le 7 septembre 1866, à Besançon dans le Doubs, du mariage de Myrthil Bernard, négociant puis entrepreneur de travaux publics, et Emma Ancel, tous les deux de religion juive.
Il quitte Besançon pour Paris à l’âge de quatorze ans et fait ses études au lycée Condorcet, puis à la faculté de droit. Il fait son service militaire dans les dragons, auxquels le général Boulanger, alors ministre de la Guerre, a autorisé le port de la barbe. Après son service, Tristan Bernard décide de la conserver. Il se destine à une carrière d’avocat, « mais n’exerce jamais », préférant se tourner vers les affaires et prendre la direction d’une usine d’aluminium à Creil. « Il se libère rapidement de cette fonction pour se consacrer à ses deux passions : l’écriture et le vélo (il est un temps directeur du vélodrome Buffalo » à Neuilly-sur-Seine (Toulouse-Lautrec l’y a peint en 1895). Plus tard, il dirige Le Journal des vélocipédistes.
En 1891, alors qu’il commence à collaborer à La Revue blanche, il prend pour pseudonyme « Tristan », le nom d’un cheval sur lequel il avait misé avec succès aux courses.
En 1894, il publie en collaboration avec Pierre Veber « un recueil de fantaisies, Vous m’en direz tant ! » et, l’année suivante, sa première pièce, Les Pieds nickelés, un triomphe qui détermine une longue carrière de dramaturge à succès. Plusieurs de ses pièces seront d’ailleurs adaptées au cinéma.
En 1904, il fait partie de la première rédaction de L’Humanité, le journal de Jean Jaurès. Par quelques articles, il contribue en 1917 aux débuts du Canard enchaîné. Il préside les banquets pour les numéros-anniversaires du journal en 1931 et 1934. Il aurait, par ailleurs, inventé le jeu des petits chevaux.
Proche de Léon Blum, Jules Renard, Lucien Guitry, Paul Gordeaux, Marcel Pagnol, et de bien d’autres artistes, Tristan Bernard se fait connaître pour ses jeux de mots, ses romans et ses pièces, ainsi que pour ses mots croisés. Il contribue aussi largement au genre policier par son recueil Amants et Voleurs (1905), mais aussi avec plusieurs romans : L’Affaire Larcier (1907), Secrets d’État (1908), récit d’un complot contre le souverain de l’État imaginaire de Bergensland. Mathilde et ses mitaines (1912) met en scène la farfelue Mathilde Gourgeot qui préfigure le type de femme détective amateur qu’on retrouve beaucoup plus tard chez Erle Stanley Gardner, Maurice-Bernard Endrèbe et quelques autres. Le Taxi fantôme (1919) oppose un historien et un politicien véreux, qui briguent tous deux un poste d’académicien. Son avant-dernière contribution, Aux abois (1933), écrite sous forme d’un journal intime, est sous-titrée Journal d’un meurtrier. Il publie un dernier roman policier avec Visites nocturnes (1934).
Pendant l’Occupation allemande, il habitait rue Villaret-de-Joyeuse, menacé comme Juif, il se réfugie à Cannes où il vit à l’hôtel Windsor. À son ami, le scénariste Carlo Rim qui le presse de venir se cacher chez lui la nuit, il répond : « À mon âge, on ne découche plus ! » et d’ajouter : « Savez-vous que je figure dans le Petit Larousse ? On n’arrête pas quelqu’un qui figure dans le Petit Larousse ». Son ami Roland Dorgelès le presse aussi de venir se cacher chez lui à la campagne. Il est arrêté avec sa femme par les Allemands en septembre 1943 alors qu’il venait d’acheter les billets de train pour le rejoindre. Arrêté en tant que juif, il est interné au camp de Drancy ; à son départ pour ce camp, il a cette phrase : « Jusqu’à présent nous vivions dans l’angoisse, désormais, nous vivrons dans l’espoir. »
Il est libéré le 21 octobre 1943 grâce à l’intervention de Sacha Guitry et de l’actrice Arletty. Il avait refusé une première fois sa libération, ne voulant pas laisser sa femme, Mamita. Il confie à l’avocat Maurice Garçon : « Je n’ai jamais aimé apprendre l’histoire mais cet embêtement n’est rien auprès de l’obligation de la vivre. »
Son petit-fils François-René, l’un des fils de Jean-Jacques, est arrêté comme résistant et déporté à Mauthausen où il meurt ; Tristan Bernard ne se remet jamais de cette disparition.
Mort à Paris le 7 décembre 1947 au 43, rue Charles Floquet (une plaque lui rend hommage) dans le 7e arrondissement, Tristan Bernard est inhumé au cimetière de Passy (16e arrondissement), dans la 10e division. Suzanne Rebecca Bomsel, sa première épouse meurt en 1928 et Agathe Marcelle Reiss, « Mamita », sa seconde épouse, qui repose avec lui, en 1952.

source: Wikipédia

Tristan Bernard 

par Bib

Comoedia, 10 décembre 1921

Tristan Bernard 

par Pedro

L’intransigeant – 3 avril 1933

Tristan Bernard 

vu par Henry Bataille

Comœdia, 11 juin 1925

Tristan Bernard 

vu par Roger Roy

Paris-soir, 25 avril 1926

Tristan Bernard 

vu par Georges Bastia

Comœdia, 2 avril 1930

Tristan Bernard 

vu par Hugon-Dauban

L’Ami du peuple, 6 avril 1930

Tristan Bernard 

vu par Georges Bastia

Comœdia, 12 avril 1931

Tristan Bernard 

vu par son petit-fils François Bernard

Le Journal, 11 octobre 1931

Tristan Bernard 

vu par Jean-Dominique Van Caulaert

Paris-soir, 21 juin 1932

Tristan Bernard 

vu par Georges Bastia

Comœdia, 1 juillet 1932

Tristan Bernard 

vu par André Major

Marianne, 7 juin 1933

Tristan Bernard 

vu par Don

Le Figaro, 18 août 1935

Tristan Bernard 

vu par Don

Le Figaro, 1 février 1938