EXPEDITION SOUS 24H

 ENVOI SOIGNÉ

LIVRAISON OFFERTE À PARTIR DE 15€

PAIEMENTS SÉCURISÉS

N° 958 du Canard Enchaîné – 7 Novembre 1934

59,00 

LE GUÊPIER SARROIS – L’article intitulé « LE GUÊPIER SARROIS » par Jean Galtier-Boissière, publié dans Le Canard Enchaîné le 7 novembre 1934, met en lumière les enjeux politiques complexes entourant la question de la Sarre à cette époque. Galtier-Boissière commence par critiquer la diffusion par L’Intransigeant d’une fausse nouvelle sur les rassemblements de troupes françaises à la frontière sarroise, soulignant le manque de contrôle et d’enquête sur la source de cette information erronée. Il remonte ensuite à l’origine du problème sarrois, rappelant l’échec du plébiscite de 1935 et l’implication des magnats de l’industrie française dans ce processus. L’auteur explique ensuite la complexification de la situation actuelle en Sarre, avec l’émergence d’une minorité socialiste et communiste s’opposant à Hitler, mais également à certaines organisations d’extrême droite françaises, notamment celles liées à Théodore Laurent, rival des grandes familles métallurgiques françaises. Galtier-Boissière décrit la manœuvre habile de Théodore Laurent pour exercer une pression sur ses rivaux allemands tout en protégeant ses intérêts économiques en Sarre. Il critique également la presse française, accusée d’exciter la population et de transformer la Sarre en un nouveau sujet de tension franco-allemande, au profit des intérêts des marchands de canons. L’auteur souligne le rôle potentiellement dangereux du président de la Commission de Gouvernement, M. Knox, qui, en tant qu’Anglais, pourrait avoir des motivations douteuses dans la gestion de la crise sarroise. Enfin, Galtier-Boissière met en garde contre les dangers d’un éventuel conflit autour de la Sarre, dénonçant le risque que des citoyens français soient entraînés dans une guerre sous de faux prétextes de défense de la liberté et de lutte contre la dictature, rappelant les leçons amères de la Première Guerre mondiale. Dans l’ensemble, l’article offre une analyse critique et cynique des intérêts économiques et politiques qui sous-tendent la crise sarroise et met en garde contre les conséquences désastreuses d’un éventuel conflit armé.
 

Si vous désirez voir le détail d'une pochette, merci de cliquer sur un des liens:

En stock

Choix de la pochette

Aucun Pochette Laurent LOLMEDE +5,00 € Pochette Fabrice ERRE +5,00 € Lucien Laforge - L'oie +5,00 € Lucien Laforge - L'idiot +5,00 €

Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux