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N° 978 du Canard Enchaîné – 27 Mars 1935

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**Petite Histoire Franco-Allemande** – *Jean Galtier-Boissière

Jean Galtier-Boissière, dans son article, dresse un tableau acerbe et critique des relations franco-allemandes après la Première Guerre mondiale, en dénonçant les manœuvres des marchands d’armes et des militaires.

**L’Armée Allemande après l’Armistice :**
Galtier-Boissière commence par rappeler que, malgré la défaite allemande, l’armée allemande n’a pas été complètement démantelée. Le maréchal Foch, avec une certaine admiration pour ses homologues allemands, a laissé à l’Allemagne une armée réduite mais existante. En 1920, les effectifs furent même augmentés à deux cent mille hommes, grâce à la complaisance de Millerand, Foch et Weygand.

**Destruction du Matériel de Guerre Allemand :**
Le traité de Versailles prévoyait la destruction massive du matériel de guerre allemand. Fin 1926, la Commission de Contrôle constatait la destruction de milliers d’armes et de véhicules militaires. En 1927, Foch déclarait le désarmement allemand effectif, offrant un espoir de paix durable en Europe.

**Manigances des Marchands de Canons :**
Cependant, Galtier-Boissière affirme que les munitionnaires et les militaires, désireux de maintenir leurs profits et emplois, ont orchestré une campagne de réarmement. La presse, contrôlée par les industriels de l’armement, a alimenté la peur d’une menace allemande pour justifier la poursuite de l’armement en France et chez ses alliés.

**Complicité des Industriels :**
Les marchands de canons français et anglais auraient même soutenu financièrement le mouvement hitlérien, facilitant ainsi le réarmement clandestin de l’Allemagne. Ce réarmement secret a provoqué une réaction en chaîne, poussant les nations voisines à renforcer leur défense, créant ainsi une spirale de méfiance et de militarisation.

**Coup de Théâtre d’Hitler :**
Le 16 mars 1935, l’Allemagne rétablit le service militaire obligatoire, justifié par la propagande nazie comme une garantie de paix, utilisant les mêmes arguments que les ministres français sur la sécurité. Cette action a été accueillie favorablement par les marchands d’armes, qui voyaient là une opportunité de relancer la course aux armements.

**Hypocrisie des Grands Journaux :**
Galtier-Boissière condamne l’hypocrisie des grands journaux, qui feignent l’indignation face à Hitler tout en étant financés par les munitionnaires. Ces journaux entretiennent la haine entre les peuples, préparant ainsi le terrain pour de futurs conflits.

**Marionnettes des Politiciens :**
Il termine en soulignant que les politiciens ne sont que des marionnettes manipulées par une association de malfaiteurs internationaux. Tant que cette association ne sera pas démantelée, elle continuera à décider de la guerre ou de la paix, au détriment des peuples qui aspirent sincèrement à la paix.

L’article de Galtier-Boissière est une dénonciation mordante des manipulations et des intérêts cachés derrière les décisions politiques et militaires, appelant à une prise de conscience et à une action contre les véritables fauteurs de guerre.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux