EXPEDITION SOUS 24H

 ENVOI SOIGNÉ

LIVRAISON OFFERTE À PARTIR DE 15€

PAIEMENTS SÉCURISÉS

N° 1047 du Canard Enchaîné – 22 Juillet 1936

59,00 

Presse et Publicité – Dans cet article, Jean Galtier-Boissière examine les problèmes liés à la publicité dans la presse et propose des réformes nécessaires pour l’assainir, en ligne avec les objectifs du Front Populaire.

Galtier-Boissière commence par rappeler l’origine de la publicité dans la presse, attribuée à Émile de Girardin, qui a démocratisé l’accès à l’information en baissant les prix des journaux grâce aux revenus publicitaires. Cependant, il critique Girardin pour avoir également commercialisé la presse, transformant les journaux en instruments de profit plutôt qu’en organes d’opinion.

L’auteur souligne les dangers de la publicité financière, exemplifiés par les scandales comme ceux de Stavisky, où des journaux ont accepté des annonces douteuses qui ont trompé le public. Galtier-Boissière propose que les journaux soient tenus responsables des annonces qu’ils publient, suggérant qu’en cas de condamnation, ils devraient rembourser les sommes perdues par le public.

Galtier-Boissière critique le rôle des agences de publicité, qui souvent ne servent pas les intérêts de leurs clients mais cherchent plutôt à maximiser leurs propres commissions. Cette situation conduit à des placements publicitaires inefficaces et profite aux journaux qui offrent les plus grandes ristournes, plutôt qu’à ceux avec le meilleur tirage ou la meilleure réputation.

L’auteur met également en lumière le problème de la publicité d’État, notamment celle gérée par l’agence Havas, qu’il accuse de biais politique et de gaspillage. Il propose de créer un bureau officiel pour centraliser et contrôler la publicité d’État, ce qui permettrait de réaliser des économies importantes et de mettre fin aux pratiques douteuses de subventionnement indirect des journaux hostiles au Front Populaire.

Pour garantir la transparence, Galtier-Boissière suggère que tous les journaux publient annuellement un bilan détaillé de leurs revenus publicitaires, révélant leurs commanditaires et les sources de leurs revenus. Cela permettrait au public de mieux comprendre les influences économiques derrière les contenus publiés.

L’article se termine par une note positive sur la nationalisation des industries de guerre, indiquant que les indemnités pour les industriels ne seront finalement pas calculées selon les modalités controversées précédemment critiquées par Galtier-Boissière.

 

Si vous désirez voir le détail d'une pochette, merci de cliquer sur un des liens:

En stock

Choix de la pochette

Aucun Pochette Laurent LOLMEDE +5,00 € Pochette Fabrice ERRE +5,00 € Lucien Laforge - L'oie +5,00 € Lucien Laforge - L'idiot +5,00 €

Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux