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N° 1084 du Canard Enchaîné – 7 Avril 1937

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L’article de Jean Galtier-Boissière, publié le 7 avril 1937 dans « Le Canard Enchaîné », Un revenant: Ludendorff, retrace le parcours d’Erich Ludendorff, un général allemand influent durant la Première Guerre mondiale, et sa réapparition sur la scène politique allemande. En 1918, bien que promis à une punition exemplaire par les Alliés, Ludendorff a échappé à toute condamnation et, près de vingt ans plus tard, il revient au premier plan, réconcilié avec Adolf Hitler.

Ludendorff, initialement un simple général de brigade, s’est distingué par sa bravoure lors de l’attaque des forts de Liège et, plus tard, en tant que chef d’état-major en Prusse Orientale où il a joué un rôle clé dans la victoire de Tannenberg. En 1916, il devient le quartier-maître général sous Hindenburg et dirige les opérations majeures, y compris l’invasion de la Roumanie et la guerre sous-marine qui faillit mettre les Alliés à genoux. Cependant, malgré ses succès initiaux, Ludendorff ne parvient pas à percer le front français lors de la dernière offensive allemande en 1918, et il finit par quitter son poste avant l’armistice.

Après la guerre, Ludendorff diffuse la thèse de la « dague dans le dos », blâmant la défaite allemande sur les socialistes et les Juifs, et conspirant contre la République de Weimar. Bien qu’il ait nié toute connexion avec Hitler en 1923, Ludendorff participe au putsch de Munich aux côtés d’Hitler, mais leur relation se détériore rapidement après l’échec de ce coup d’État.

Ludendorff, fervent antisémite et anticatholique, partageait plusieurs points de vue avec l’idéologie nazie, bien que des désaccords personnels avec Hitler aient conduit à une longue brouille. Leur réconciliation en 1937 est perçue comme un tournant potentiellement décisif pour l’Allemagne nazie, notamment en raison de l’influence politique et militaire que Ludendorff pourrait exercer. Galtier-Boissière souligne que Ludendorff, hostile à l’Italie et favorable à une alliance militaire avec la Russie, pourrait influencer la politique étrangère allemande de manière significative.

Cet article met en lumière la complexité des alliances et des rivalités au sein du pouvoir nazi, ainsi que les implications potentielles pour l’Europe. La réapparition de Ludendorff aux côtés d’Hitler illustre les dynamiques de pouvoir et les jeux d’influence qui marquent la période pré-Seconde Guerre mondiale.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux