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N° 1089 du Canard Enchaîné – 12 Mai 1937

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LE RECORD DE LA MAUVAISE FOI – Dans son article « Le record de la mauvaise foi », publié le 12 mai 1937 dans *Le Canard Enchaîné*, Jean Galtier-Boissière critique sévèrement la manipulation médiatique entourant la destruction de Guernica pendant la guerre civile espagnole. Il dénonce l’influence des journaux pro-Franco qui, malgré les preuves accablantes, soutiennent des narratifs mensongers pour minimiser ou nier la responsabilité des forces nationalistes dans le bombardement de la ville.

Galtier-Boissière commence par souligner comment des journaux comme *L’Écho de Paris*, *L’Action Française*, et *Le Jour* ont immédiatement repris les démentis du quartier général de Franco, affirmant que les Basques auraient eux-mêmes incendié Guernica avant de fuir. Cette position est contredite par de nombreux témoignages oculaires, dont celui du prêtre de Santa-Maria de Guernica, qui, au micro de Bilbao, a déclaré avoir vu les avions larguer des bombes incendiaires sur la ville.

L’article de Galtier-Boissière fait état de l’émotion et de la colère de témoins comme le journaliste belge André Hoornaert, envoyé spécial de la très conservatrice *Libre Belgique*. Hoornaert rappelle que les nationalistes de Franco avaient clairement menacé de détruire la Biscaye, mais après avoir mis cette menace à exécution, ils ont nié leur responsabilité en accusant les Basques et les Russes.

Galtier-Boissière déplore le manque de sens critique des lecteurs des journaux pro-Franco, qui acceptent ces fausses nouvelles sans protester. Il illustre cette complaisance par une série d’exemples montrant la manière dont ces journaux ont déformé les événements de la guerre d’Espagne. Les déclarations répétées selon lesquelles les forces de Franco étaient sur le point de prendre Madrid se sont révélées fausses, tout comme les affirmations sur la destruction des trésors artistiques par les républicains.

Le point culminant de cette mauvaise foi est atteint lorsque Léon Daudet, dans *L’Action Française*, affirme que le siège de Madrid se poursuit « avec le désir manifeste des assiégeants d’épargner la capitale », un énoncé que Galtier-Boissière qualifie de grotesque.

En conclusion, Galtier-Boissière expose l’absurdité et la malhonnêteté des narratifs pro-Franco, soulignant le besoin de scepticisme et de critique face à une telle désinformation. Il appelle à une prise de conscience de la réalité des événements et à une dénonciation des manipulations médiatiques qui cherchent à masquer les atrocités commises.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux