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N° 1131 du Canard Enchaîné – 2 Mars 1938

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À l’inauguration du monument de son père, M. Chautemps rend hommage à M. Jean Chiappe, par Pierre Bénard – Cet article de Pierre Bénard relate une cérémonie en hommage à Émile Chautemps, père de Camille Chautemps, alors président du Conseil. L’événement, marqué par la présence de nombreuses personnalités politiques, devient une occasion pour Camille Chautemps de rendre hommage à Jean Chiappe et Noël Pinelli. Le texte, publié dans « Le Canard Enchaîné », emploie un ton ironique pour critiquer les relations politiques et les intrigues de l’époque. La cérémonie s’est déroulée avec la participation de figures politiques importantes, dont Jean Chiappe et Noël Pinelli, des alliés proches de Chautemps. Leur présence, soulignée par Bénard, rappelle les événements troublants de 1934, notamment les émeutes du 6 février et les scandales politiques comme l’affaire Stavisky.

Camille Chautemps exprime sa reconnaissance envers Chiappe et Pinelli pour leur soutien indéfectible durant les moments difficiles de sa carrière. Chautemps évoque les émeutes et les attaques personnelles qu’il a subies, attribuant à Chiappe et Pinelli un rôle de protecteurs et d’amis loyaux. Il souligne l’importance de la fidélité et du soutien en politique, en particulier en temps de crise. Le discours de Chautemps contient de vives critiques envers ses adversaires politiques et la presse de gauche. Il accuse ces derniers de mener des campagnes de diffamation, d’inventer des mensonges et de fomenter la haine contre lui. Les termes « bandes d’Asiates et de métèques » et « presse vendue à Moscou, à la juiverie et à la franc-maçonnerie » révèlent un langage de rejet et de discrimination, courant dans les discours de l’époque pour disqualifier les opposants.

Chautemps loue Chiappe et Pinelli pour ne pas avoir participé à ces campagnes de diffamation. Il les distingue comme des figures de loyauté et de fraternité, contrastant avec les ennemis politiques qui cherchaient à le discréditer. Le discours se conclut par des gestes de camaraderie, renforçant l’image d’une solidarité entre alliés. Le récit de Pierre Bénard dans « Le Canard Enchaîné » utilise le cadre d’une cérémonie de commémoration pour exposer les dynamiques politiques et les alliances de l’époque. À travers un ton ironique et des descriptions détaillées, l’article met en lumière les tensions politiques, les campagnes de diffamation, et les relations complexes entre les acteurs politiques français de la fin des années 1930. Le texte souligne également l’importance des alliances politiques et de la fidélité dans un contexte de crise, tout en critiquant les méthodes et les discours utilisés pour discréditer les adversaires.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux