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N° 1152 du Canard Enchaîné – 27 Juillet 1938

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L’article satirique L’Angleterre s’apprête à faire à M. Lebrun une réception vraiment républicaine par R. Tréno, publié le 27 juillet 1938 dans Le Canard enchaîné, se moque de la préparation d’une visite officielle du président de la République française, Albert Lebrun, à Londres, en contrastant ironiquement les protocoles monarchiques et républicains. Tréno commence par relater que dès leur retour à Londres, le roi George VI et la reine Elizabeth ont discuté de la réception prévue pour Albert Lebrun. Ils décident qu’une réception aussi somptueuse et royale que celle qu’ils ont eux-mêmes reçue à Paris serait inappropriée pour un président de la République.

Ainsi, ils renoncent à des extravagances telles que faire loger Albert Lebrun dans des chambres historiques ou le recevoir en uniforme de maréchal. Des suggestions plus modestes, comme le porter d’un burnous, sont également écartées après des consultations discrètes avec les milieux officiels français. Finalement, la reine Elizabeth suggère de baser le programme des festivités sur le thème de la Révolution française, afin de refléter le caractère républicain de la visite. Tréno décrit avec humour le protocole républicain imaginé : Albert Lebrun et sa femme arriveront à Londres par métro, seront conduits en fiacre jusqu’à leur modeste hôtel de Whitechapel, et participeront à un repas où chaque plat est nommé en l’honneur de figures révolutionnaires françaises.

Le menu inclut des plats comme « Sandwiches à l’ami du peuple », « Crevettes Thermidor », « Raie à Danton », et des vins nommés d’après Robespierre et Camille Desmoulins. Les festivités continueront avec une reconstitution de la prise de la Bastille et une pièce de théâtre sur la Déclaration des Droits de l’Homme à Hyde Park. L’article se termine en mentionnant une souscription pour offrir des soldats de plomb à « Poupou Lebrun » (le surnom du président), et annonce que celui-ci recevra l’ordre du Jacobin avant son départ.

En résumé, l’article utilise l’humour et la satire pour critiquer subtilement les différences de traitement entre les monarques et les présidents, en soulignant l’absurdité potentielle d’appliquer des rituels monarchiques à une visite présidentielle républicaine.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux