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N° 1162 du Canard Enchaîné – 5 Octobre 1938

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Dans cet article satirique de Pierre Bénard intitulé M. Flandin nous explique sa Paix, publié dans Le Canard enchaîné le 5 octobre 1938, l’auteur utilise l’ironie pour critiquer la notion de paix telle que présentée par les politiciens nationalistes et les intellectuels de l’époque.

Bénard commence par exprimer son propre étonnement face aux différentes interprétations de la paix après les accords de Munich. Il caricature la réaction initiale du public, y compris la sienne, qui se réjouit de la fin d’une période d’incertitude. Cependant, il souligne rapidement que cette paix, selon des publications comme l’Action Française et d’autres, est loin d’être pacifique. Elle est plutôt vue comme le prélude à une série de mesures extrêmes et oppressives contre divers groupes politiques et sociaux en France.

L’article se concentre sur l’interview fictive de Pierre-Étienne Flandin, un politicien réel de l’époque, réputé pour ses positions nationalistes et sa participation à la politique française pendant la Première Guerre mondiale. Bénard le présente comme un partisan fervent de la répression et de la militarisation, opposé aux idées pacifistes. Flandin est dépeint comme défendant les accords de Munich comme la fin du Traité de Versailles, qu’il reconnaît avoir soutenu malgré sa perception de son absurdité. Il critique également d’autres politiques internationales, tout en faisant preuve d’un nationalisme virulent et d’un mépris pour les mouvements pacifistes et sociaux.

L’ironie atteint son sommet lorsque Flandin déclare que la véritable paix ne peut être atteinte que par la répression violente et la domination autoritaire. Il prône la militarisation continue, la suppression des droits sociaux acquis par les travailleurs et une répression sévère contre les minorités. En conclusion, l’article tourne en dérision les discours nationalistes et bellicistes de l’époque, soulignant l’absurdité et le danger des politiques de militarisation et de répression prônées au nom de la paix. Il critique également les volte-face opportunistes des politiciens comme Flandin, illustrant ainsi la complexité et les contradictions de la politique européenne à la veille de la Seconde Guerre mondiale.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux