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N° 1168 du Canard Enchaîné – 16 Novembre 1938

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L’article de Pierre Bénard, intitulé Comme les juifs en Allemagne, les lampistes, en France sont frappés d’une rançon de neuf milliards, publié dans Le Canard enchaîné du 16 novembre 1938, utilise une satire acerbe pour critiquer les mesures répressives prises à l’encontre des travailleurs modestes en France, comparant leur sort à celui des juifs persécutés en Allemagne nazie.

L’article débute en évoquant les mesures discriminatoires prises contre les juifs en Allemagne, notamment la taxation extrêmement lourde imposée aux juifs allemands après un incident dont ils n’étaient pas responsables. Il établit ensuite un parallèle ironique avec les lampistes en France, une classe sociale modeste et influente politiquement, bien que souvent méprisée par les élites.

Un lampiste est décrit comme un individu sans grande influence, bien que possédant le droit de vote. L’article critique les politiciens qui se détournent rapidement de leurs électeurs après les élections et pactisent avec leurs adversaires politiques, illustrant ainsi le cynisme de la politique française de l’époque.

L’incident principal mentionné dans l’article concerne le soutien involontaire des lampistes à un politicien surnommé « le fusilleur », qui a réprimé violemment des manifestations. Ce soutien a conduit à des conséquences économiques désastreuses pour les lampistes, accusés d’avoir provoqué une fuite des capitaux à l’étranger.

Les mesures punitives annoncées par le gouvernement, notamment la taxation lourde et la suppression de congés payés, sont décrites de manière sarcastique comme des formes de persécution économique et sociale des lampistes. L’article dénonce également les licenciements massifs dans divers secteurs et les conditions de travail précaires imposées aux lampistes, parallèlement aux persécutions subies par les juifs en Allemagne.

En conclusion, l’article de Pierre Bénard dépeint de manière satirique et critique les injustices sociales et économiques imposées aux lampistes en France, tout en utilisant l’ironie pour souligner les similitudes troublantes avec les persécutions subies par les juifs en Allemagne nazie.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux