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N° 1220 du Canard Enchaîné – 15 Novembre 1939

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La situation intérieure de l’Allemagne où Hitler se fait surveiller lui-même est de plus en plus trouble – L’article de Roger Salardenne dans « Le Canard enchaîné » du 15 novembre 1939 critique de manière humoristique et acerbe la situation intérieure de l’Allemagne nazie. Il décrit l’absurdité et la paranoïa croissante au sein du régime de Hitler, surtout en ce qui concerne les mesures de surveillance et de sécurité.

Himmler, en réponse au mécontentement au sein du parti nazi, a créé une « super-Gestapo » pour surveiller la Gestapo. Cependant, la situation devient encore plus absurde avec plusieurs niveaux de surveillance successifs : une organisation pour surveiller la super-Gestapo, une autre pour surveiller celle-ci, et ainsi de suite. Finalement, la première organisation surveille la dernière, créant un cycle sans fin de surveillance mutuelle.

Hitler, ne faisant pas confiance à ses propres actions, se fait surveiller par un agent de confiance, lui-même surveillé par un autre agent. Chaque matin, Hitler reçoit un rapport détaillé sur ses propres actions, garantissant qu’il ne perd jamais le contrôle. L’auteur ajoute que Hitler ne se couche jamais sans fouiller ses poches et vérifier sous son lit pour des menaces potentielles.

Le texte aborde également le système judiciaire nazi avec le Dr Goebbels et le major Buch se jugeant mutuellement à plusieurs reprises, soulignant l’absurdité du régime.

Il décrit ensuite une filature sans fin où un membre de la Gestapo, suivi par 34 autres agents, décide que la filature devrait se dérouler sur l’autodrome d’Avus à Berlin. Cette situation ridicule souligne la bureaucratie et l’inefficacité du régime, avec les agents littéralement « tournant en rond ».

Enfin, le maréchal Hermann Goering, célèbre pour sa vanité, commande d’urgence 453 nouveaux uniformes couleur muraille, illustrant la futilité et la démesure des dirigeants nazis.

En conclusion, l’article critique mordant du régime nazi met en lumière l’absurdité de la surveillance excessive et la paranoïa qui règnent au sein du gouvernement. Par l’humour et l’ironie, il dépeint un régime qui, sous couvert de contrôle et de sécurité, sombre dans le ridicule et l’inefficacité.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux