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N° 1238 du Canard Enchaîné – 20 Mars 1940

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Dans l’article Mobilisation ministérielle – On va procéder à des rappels individuels à la Chambre et au Sénat, publié par Pierre Bénard dans « Le Canard Enchaîné » le 20 mars 1940, on trouve une critique satirique des efforts gouvernementaux et parlementaires.

Bénard ouvre avec la nouvelle des rappels individuels des ministres et des parlementaires à la Chambre et au Sénat, soulignant l’urgence de la mobilisation et la nécessité d’actions concertées. Le ton est sarcastique, avec une référence à M. Flandin, qui serait exempté de mobilisation immédiatement mais pourvu de fonds secrets, mettant en lumière la bureaucratie et les privilèges des dirigeants.

Il décrit ensuite la préparation de divers politiciens, comme Louis Marin qui se prépare en emportant des boîtes de petits pois, et M. L. O. Frossard, notable pour ses changements fréquents de parti, gagnant ainsi une bonification qui le place parmi les classes dirigeantes. Cette critique souligne l’instabilité et l’opportunisme politique.

Bénard mentionne également M. Fernand Bouisson, qui évoque l’incertitude entourant les mobilisations actuelles, et Pierre Laval, qui répond laconiquement, ce qui est interprété comme une indifférence ou une incompétence face à la situation.

Il y a aussi des touches d’humour noir, comme la référence à Léon Daudet, rappelé à la seconde réserve, suggérant son inutilité ou son incompétence. M. Henry Lémery, décrit comme réformé pour « folie des grandeurs », et la démarche de M. Joseph Caillaux et M. Bienvenu-Martin en faveur des « vieilles classes » et des pères de famille nombreuse, soulignent l’absurdité et l’injustice de certaines décisions administratives.

Bénard parle également de la nécessité pour les ministres et anciens ministres de passer un nouveau conseil de révision, mettant en évidence des passe-droits et des cas inappropriés à leurs postes. Cette critique vise à montrer que certains dirigeants ne sont pas qualifiés pour leurs rôles et devraient être réévalués pour leur compétence réelle.

La proposition de loi de M. Louis Mourier, visant à utiliser les effectifs parlementaires et à placer chaque député ou sénateur dans un poste ministériel proche de sa spécialité, est traitée avec scepticisme. Les milieux officiels émettent des réserves, craignant que cela rende le recrutement encore plus difficile.

En conclusion, l’article utilise l’humour et l’ironie pour critiquer la gestion bureaucratique et la préparation politique en France à l’aube de la Seconde Guerre mondiale, tout en soulignant les inefficacités et les absurdités des décisions gouvernementales et parlementaires.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux