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N° 1246 du Canard Enchaîné – 15 Mai 1940

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L’article satirique de Jules Rivet, intitulé L’ACTIVITÉ DE M. LOUIS MARIN, La Société de Géographie tient une séance d’information, publié dans Le Canard Enchaîné le 15 mai 1940, se moque subtilement d’une réunion de la Société de Géographie française, présidée par M. Louis Marin, ministre d’État, en l’absence du président de la République, M. Lebrun.

Rivet débute en mentionnant que M. Louis Marin a représenté M. Lebrun lors du 60e déjeuner annuel de la Société de Géographie. Ce déjeuner est décrit comme sommaire, avec un repas plutôt modeste. Dès la fin du repas, Louis Marin lance une invitation à la prise de parole, affirmant son ignorance en géographie mais se montrant disposé à écouter sans interrompre, sauf à la Chambre des députés où il intervient souvent.

Les géographes présents prennent alors la parole pour discuter de divers sujets. Ils constatent que malgré les efforts des belligérants, la carte du monde ne semble pas avoir beaucoup changé. Un délégué nordique souligne que le Groenland conserve toujours sa position, tandis qu’un autre délégué ironise sur l’Empapahoutie et le Monomotapa, deux nations fictives qui, selon lui, ne bénéficient ni de pétrole ni de minerai de fer.

Un délégué du Tibet attire l’attention en affirmant que le mont Everest a gagné trois mètres en hauteur cette année, décourageant ainsi un alpiniste américain inscrit pour l’escalader. Ensuite, un géographe radical-socialiste de La Rochelle propose de renommer le département de Charente-Maritime en Charente-Inférieure, dans un élan d’Union sacrée pour la durée de la guerre.

Cependant, un incident survient lorsque Louis Marin mentionne faussement « l’île de la Folie », obligeant quelqu’un à le corriger en coulisses sur l’inexistence de cette île. Cela laisse Louis Marin mécontent et il quitte la réunion brusquement.

L’article de Rivet utilise l’humour pour critiquer subtilement la politique et les personnages publics de l’époque, tout en caricaturant les discussions académiques au sein de la Société de Géographie. Il suggère également que même au milieu de la guerre, des préoccupations absurdes et des malentendus peuvent surgir, illustrant ainsi l’atmosphère de l’époque à travers une lentille satirique.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux