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N° 1279 du Canard Enchaîné – 28 Mars 1945

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L’article L’impitoyable chasse aux profiteurs est commencée de Yves Grosrichard, publié dans *Le Canard Enchaîné* le 28 mars 1945, est une satire mordante de la lutte contre le marché noir et de la bureaucratie française de l’époque. En utilisant un ton ironique et des exagérations, l’auteur critique l’inefficacité et l’hypocrisie des autorités face à une crise alimentaire grave.

Le texte commence par une description ironique de l’arrestation de quelques individus accusés de faire du marché noir, transportant de modestes quantités de denrées alimentaires comme des œufs, du beurre et du saucisson. L’auteur se moque de la prétendue « gigantesque » opération policière qui n’a saisi que des quantités insignifiantes de nourriture, suggérant l’inutilité et l’exagération des efforts officiels contre le marché noir. Cette saisie dérisoire est présentée comme un événement majeur qui aurait, de manière absurde, amélioré les rations alimentaires de la population parisienne.

L’article tourne en ridicule la réaction des citoyens qui, eux-mêmes impliqués dans des activités similaires mais à plus grande échelle, se réjouissent de l’arrestation des « trafiquants ». Cette hypocrisie est soulignée par la description des « braves gens » transportant des tonnes de beurre tout en dénonçant ceux qui transportaient des quantités beaucoup plus petites. Grosrichard utilise cette situation pour critiquer la double morale des petits trafiquants qui se permettent de juger les autres.

L’auteur poursuit avec une description satirique de l’interrogatoire des « délinquants », soulignant leur manque de résistance et leur soumission, une critique de la faiblesse des individus face à la pression de l’autorité. Grosrichard montre ainsi l’inefficacité des mesures répressives et la futilité des petites victoires obtenues contre le marché noir.

La satire s’étend également à d’autres domaines, comme l’imposition des personnes à faible revenu et les absurdités administratives. La mention de l’Association des Propriétaires de Lessiveuses Bourrées (A.P.L.B.) et l’anecdote de la chaisière de Notre-Dame montrent comment des questions triviales ou ridicules sont traitées avec une sévérité disproportionnée.

L’article se termine par une série d’absurdités, telles que la punition d’un soldat pour avoir salué un évêque en imitant le cri du corbeau et une déclaration sarcastique du maréchal Pétain sur la discipline militaire. Ces éléments accentuent le ridicule des mesures prises par les autorités et la déconnexion entre les décisions officielles et les réalités du quotidien.

En conclusion, cet article utilise l’humour et l’ironie pour dénoncer l’inefficacité, l’hypocrisie et l’absurdité des efforts officiels pour combattre le marché noir et gérer les crises alimentaires en France en 1945. Yves Grosrichard critique la bureaucratie et les autorités, soulignant la futilité de leurs actions et l’injustice des politiques appliquées, tout en révélant les contradictions et la moralité douteuse des citoyens eux-mêmes.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux