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N° 1295 du Canard Enchaîné – 18 Juillet 1945

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Dans l’article Histoire en couleurs de Pierre Bénard, publié dans *Le Canard Enchaîné* le 18 juillet 1945, l’auteur aborde avec un ton satirique et ironique la question de la protection apparente de certains biens industriels allemands par les forces alliées pendant la Seconde Guerre mondiale. Bénard reconnaît d’abord la compétence des forces anglo-américaines et leur rôle crucial dans la libération de l’Europe. Cependant, il soulève des doutes quant à la destruction sélective de la ville de Francfort-sur-le-Main.

L’auteur indique que bien que la ville ait été largement détruite par les bombardements alliés, un immeuble spécifique, celui du trust chimique I.G. Farben, est resté intact, ainsi que les laboratoires et ateliers de cette entreprise situés à Hochst. Bénard utilise ce constat pour critiquer l’idée que cet état de fait soit dû au hasard, soulignant le rôle crucial d’I.G. Farben dans la machine de guerre allemande.

Il fait un parallèle avec un scandale similaire de la Première Guerre mondiale, où le bassin de Briey avait été mystérieusement protégé, permettant ainsi aux Allemands de continuer à extraire du minerai nécessaire à leur industrie lourde. Cependant, il prend soin de rappeler que c’était un scandale français, alors que dans le cas de la Seconde Guerre mondiale, il s’agirait d’une décision américaine.

Bénard se moque de l’idée que ce soit simplement une coïncidence ou une erreur de tir, soulignant l’hypocrisie potentielle des discours des hommes d’État. Il pose une série de questions rhétoriques pour souligner l’absurdité de l’idée que des intérêts financiers puissent être protégés au détriment des vies humaines.

En conclusion, il insiste sur le fait que les sociétés par actions semblent être protégées coûte que coûte, même en temps de guerre, et que les intérêts économiques semblent souvent surpasser les préoccupations humanitaires. Bénard termine en affirmant ironiquement qu’il préfère croire qu’il s’agit simplement d’une « atroce coïncidence », tout en laissant au lecteur la tâche de juger la véracité de cette affirmation.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux