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N° 1296 du Canard Enchaîné – 25 Juillet 1945

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Dans l’article Le problème du ravitaillement est résolu, Paris va envoyer des colis à la campagne de Y. Grosrichard, publié dans *Le Canard Enchaîné* le 25 juillet 1945, l’auteur aborde avec un humour satirique la situation du ravitaillement en France après la Seconde Guerre mondiale. Il fait référence à une récente décision du préfet de la Vendée d’évacuer les stations balnéaires pour lutter contre le marché noir. Cette mesure, bien que motivée par des raisons légitimes, affecte négativement de nombreux Parisiens qui n’avaient pas eu l’occasion de profiter de la mer ou de la campagne depuis des années.

Grosrichard propose une solution inventive pour remédier à cette situation : envoyer des colis de nourriture de Paris vers les régions rurales et côtières. Il décrit avec ironie le système des colis familiaux, autorisé et mis en place rue de la Bienfaisance. Les Parisiens, restés peu nombreux dans la capitale, envoient des colis contenant des denrées rares à leurs proches en province.

L’article met en scène des dialogues fictifs et humoristiques entre des expéditeurs de colis et leurs destinataires, illustrant l’absurdité de la situation. Par exemple, une mère envoie trois tomates à sa fille à Montpellier, un cousin envoie une livre de biscottes à sa famille dans la Beauce, et un habitant de Saint-Émilion reçoit un litre de vin.

L’enquête menée par Grosrichard le conduit à une gare en Vendée, où une foule affamée attend l’arrivée des colis. Les réactions des destinataires sont décrites de manière exagérée et comique, avec des exclamations de joie pour de petites quantités de nourriture. Un incident humoristique survient lorsqu’un poulet est mentionné, mais il s’avère qu’il s’agit d’un agent de la police économique surveillant les opérations.

Le texte se termine sur une note satirique, avec un agent de police économique exprimant sa sympathie pour les gens affamés et son indignation envers les Parisiens bien nourris. L’auteur souligne l’injustice perçue et l’ironie de la situation avec une dernière remarque humoristique sur la longue habitude des Parisiens de tirer la langue.

 

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux