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N° 1328 du Canard Enchaîné – 6 Mars 1946

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L’article « REBONDISSEMENT IMPRÉVU DE L’AFFAIRE DES S.P. L’État prend le marché noir à son compte » par Yves Grosrichard, publié dans Le Canard Enchaîné le 6 mars 1946, se présente comme une satire mordante de la gestion de l’économie sous le régime du marché noir en France à l’époque.

L’auteur commence par introduire le sous-directeur Devise, qui aurait organisé le marché noir des S.P. (probablement des produits rationnés comme le pain) au sein de la préfecture de police. Cette initiative, ironiquement présentée comme un « pas de géant » pour l’économie nationale, est décrite comme un exemple de centralisation administrative. Grosrichard souligne le contraste entre la simplicité d’achat direct auprès de l’administration et les démarches compliquées et parfois dégradantes auprès des trafiquants du marché noir.

L’article poursuit avec une visite fictive aux ministères clés, illustrant le même schéma de prise en charge du marché noir par l’État. Au ministère du Ravitaillement, on annonce la vente prochaine de faux tickets de pain dans des comptoirs spéciaux, visant à simplifier les démarches pour les consommateurs et à décourager le vol et la revente illégale. Aux Finances, l’auteur raconte avec dérision la transformation de la table de réunion en une machine à fabriquer des billets de banque, tout en ironisant sur la coopération supposée de « Dédé-la-Boulange » et « Jojo-gros-sac » dans cette entreprise.

L’article se conclut sur une note satirique lorsque M. André Philip, ministre des Finances, exhibe un petit morceau d’or en guise d’ironique preuve de richesse, contrastant avec les politiques économiques discutées.

En somme, Yves Grosrichard utilise l’humour et la satire pour critiquer la gestion de l’économie et la lutte contre le marché noir en France après la Seconde Guerre mondiale, dépeignant l’État comme un acteur paradoxal et maladroit dans ses tentatives de contrôler et de réguler le commerce illicite.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux