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N° 1339 du Canard Enchaîné – 22 Mai 1946

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L’ÉPURATION PREND UN TOUR NOUVEAU et permet tous les espoirs – L’article satirique de Pierre Bénard, paru dans *Le Canard Enchaîné* du 22 mai 1946, critique de manière ironique le processus d’épuration en France à la fin de la Seconde Guerre mondiale, en se concentrant sur plusieurs affaires judiciaires et politiques controversées de l’époque.
Bénard commence par évoquer le procès du préfet Angeli, où malgré l’attente de réponses satisfaisantes de la part de l’épuration, les résultats déçoivent souvent. Le Figaro, connu pour son passé controversé pendant la guerre, réussit à plaider avec succès l’acquittement dans le cas du préfet Angeli en utilisant l’argument « d’intérêt national ». Cette défense cynique provoque des réactions mitigées parmi le public et la cour, mais elle aboutit à un verdict favorable pour le préfet.
Ensuite, Bénard se moque de l’implication de François Mauriac, l’écrivain célèbre, dans la collaboration. Grâce à la déposition de son frère, Pierre Mauriac, également impliqué, François Mauriac évite les conséquences graves et continue de percevoir sa pension, malgré des réintégrations et exclusions répétées de l’Académie française.
L’article continue avec le cas de Maurice Chevalier, accusé de relations suspectes pendant la guerre et d’auto-proclamation comme un héros du maquis. Sa défense humoristique sur son ancienne émission de radio et ses contributions artistiques contraste avec la sévérité de la chambre civique, qui le condamne puis l’exempte d’indignité nationale en raison de ses services rendus à la collaboration.
Enfin, Bénard tourne en dérision les déclarations du R.P. Schumann à Radio Vatican, critiquant sévèrement les figures politiques françaises de l’époque pour leurs actions pendant la libération. Cette déclaration, traduite dans plusieurs langues, est présentée comme une farce politique plutôt qu’une critique sérieuse.
En conclusion, l’article de Bénard utilise l’ironie et le sarcasme pour commenter la manière dont l’épuration judiciaire en France après la guerre a parfois semblé décevante, voire absurde, dans ses résultats et ses justifications, en dépeignant un tableau satirique des compromis et des absurdités de la justice post-guerre.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux