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N° 1366 du Canard Enchaîné – 27 Novembre 1946

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Dans son article « Grace à Cousine Douille », publié le 27 novembre 1946 dans *Le Canard Enchaîné*, Roger Salardenne utilise un ton ironique pour commenter la vente des surplus militaires par la Société Nationale de Vente des Surplus (S.N.V.S.). Le communiqué officiel, qui énumère des articles tels que filets de camouflage, bandes de jute, tentes, toiles de tente et lits pliants, est traité avec une légèreté moqueuse par Salardenne.
L’article tourne en dérision la notion de réutilisation pratique de ces articles militaires, en s’appuyant sur l’ingéniosité de « cousine Douille ». Elle est décrite comme une experte en matière de récupération des objets invraisemblables, particulièrement dans une période de restrictions. Elle propose des usages absurdes mais humoristiques pour ces surplus, en exploitant l’absurdité de la situation.
Les filets de camouflage, par exemple, peuvent servir de filets à provisions pour camoufler les achats du marché noir, ou encore de robes de soirée pour s’introduire discrètement dans les salons exclusifs. Salardenne ajoute, avec une pointe de sarcasme, que les partis politiques ont déjà réquisitionné un stock important de ces filets, compliquant ainsi leur acquisition par le grand public.
Les bandes de jute, selon cousine Douille, pourraient remplacer des bandes molletières ou des bandes Velpeau, montrant une fois de plus l’inventivité exagérée attribuée à cette figure imaginaire. Les lits pliants, quant à eux, sont présentés comme utiles pour les amateurs d’adultère à la sauvette, une remarque qui ajoute une touche de légèreté scandaleuse à l’article.
Enfin, cousine Douille n’a pas encore trouvé une utilisation pour les toiles de tente, mais Salardenne promet de revenir sur ce sujet, soulignant ainsi l’absurdité de chercher des utilisations civiques pour des équipements militaires.
En conclusion, l’article de Salardenne se moque des efforts bureaucratiques pour recycler les surplus militaires en soulignant, avec humour et ironie, l’incongruité et la difficulté de trouver des usages pratiques pour ces articles dans la vie quotidienne des civils.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux