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N° 1390 du Canard Enchaîné – 11 Juin 1947

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 « Entre le mur d’argent et le rideau de fer » R. Tréno, dans cet article publié par *Le Canard Enchaîné* le 11 juin 1947, utilise son style habituel de satire mordante pour aborder la situation politique complexe de la France d’après-guerre. Il décrit de manière ironique comment la France se retrouve prise en étau entre deux superpuissances : les États-Unis et l’Union soviétique.
Tréno commence par évoquer un sentiment général de malaise en France, décrit comme de la claustrophobie, un mal typique des gens qui se sentent enfermés. Il pose la question de savoir où les Français sont enfermés et répond : « entre le Mur d’argent et le Rideau de fer ». Cette métaphore illustre la pression exercée par le capitalisme américain (le Mur d’argent) et le communisme soviétique (le Rideau de fer).
Il souligne que les Français avaient jusqu’à présent gardé les yeux levés vers le ciel bleu, une illusion de liberté. Cependant, une dépêche de l’Associated Press leur rappelle crûment la réalité : la formation de gouvernements sans communistes en Italie et en France est perçue par les États-Unis comme une victoire de leur politique en Europe. Tréno note avec sarcasme que, dorénavant, les crises ministérielles françaises se résoudront non pas à l’Élysée, mais à la Maison Blanche ou au Kremlin.
Il imagine un futur où la France n’aurait plus de gouvernement autonome, mais serait directement dirigée par les superpuissances. Tréno se moque de cette perspective en évoquant l’idée de demander directement aux Américains de fournir des ressources en échange de la sécurité contre les communistes.
Enfin, Tréno termine sur une note sombre et ironique, en rappelant que la France se trouve dans un no man’s land entre ces deux blocs, sans réelle autonomie. Sa critique vise à montrer l’absurdité de la situation politique de la France, coincée entre deux idéologies dominantes qui cherchent à s’imposer.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux