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N° 1435 du Canard Enchaîné – 21 Avril 1948

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Ce que nos ministres ne font pas minute par minute – Dans son article du 21 avril 1948 publié dans *Le Canard Enchaîné*, Henri Rochon propose une satire mordante des ministres français et de leur emploi du temps, en réponse à une enquête publiée par *Le Figaro*. Le reportage initial du *Figaro* détaillait minutieusement les journées bien remplies des ministres, mais Rochon prend ce point de départ pour tourner en dérision l’inefficacité perçue et l’inutilité de leurs tâches.
Rochon se moque de l’illusion d’efficacité des ministres en détaillant ironiquement leurs activités quotidiennes. Par exemple, il décrit les matinées pleines de réunions, de discours, et de visites de chantiers. Cependant, il insinue que malgré ces activités, les résultats concrets pour le public sont décevants. Rochon ironise en disant que c’est « aller chercher de midi à quatorze heures et même au-delà pour ne rien trouver. »
Il propose ensuite des emplois du temps alternatifs pour différents ministres, chacun plus absurde que le précédent, visant à souligner ce qu’il perçoit comme leur incapacité à résoudre les problèmes réels. Pour M. Teitgen, ministre des Armées, il suggère de signer des décrets renvoyant les officiers, les sous-officiers et les hommes de troupe chez eux, puis de démissionner. Pour M. Jules Moch, ministre de l’Intérieur, il propose de donner l’ordre aux policiers d’arrêter les vrais criminels puis de prendre une retraite anticipée pour aller à la pêche. Pour M. Mayer, il recommande de se reconvertir dans un métier totalement différent, insinuant qu’il serait plus utile ailleurs.
Rochon critique également l’attachement des ministres à leur emploi du temps fastidieux, concluant que malgré la simplicité et l’efficacité de ses suggestions, les ministres continueront à préférer leurs horaires révélés par *Le Figaro*, lesquels, selon lui, ne servent qu’à maintenir une façade de productivité sans réelle substance.
Cet article est une critique acerbe de la bureaucratie et de la classe politique française de l’époque, soulignant ce que Rochon voit comme une déconnexion entre les actions des ministres et les besoins réels du peuple. Il utilise l’humour et l’ironie pour remettre en question l’utilité des activités ministérielles telles qu’elles sont souvent présentées dans les médias.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux