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N° 1497 du Canard Enchaîné – 29 Juin 1949

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L’article intitulé « Il n’y avait pas de bombe atomique à Madagascar » de R. Tréno, publié dans Le Canard Enchaîné du 29 juin 1949, adopte un ton ironique et critique pour aborder le sujet des armes atomiques et de la guerre en général. Tréno commence par reprendre les propos de Frédéric Joliot-Curie, un scientifique communiste, qui condamne les États-Unis pour l’utilisation de la bombe atomique sur le Japon pendant la Seconde Guerre mondiale. Il souligne que bien que Joliot-Curie ait raison de condamner ces armes de destruction massive, son indignation semble quelque peu tardive.
L’article utilise l’ironie pour critiquer l’hypocrisie perçue des savants et des politiciens qui, tout en condamnant les bombes atomiques, semblent ignorer les autres horreurs de la guerre moderne. Tréno évoque la contribution involontaire de Joliot-Curie à la création de la bombe atomique à travers ses recherches pendant la résistance, le décrivant comme un « apprenti sorcier » qui est maintenant « épouvanté et bourrelé de remords ». L’auteur se moque également de l’idée de « humaniser » la guerre et critique la focalisation sur la bombe atomique tout en ignorant les souffrances causées par d’autres types d’armements.
En utilisant un ton caustique, Tréno remet en question la sincérité des condamnations morales concernant les armes nucléaires, en soulignant que tous les types de guerre causent des souffrances humaines. Il conclut en demandant si les horreurs de la guerre seraient plus acceptables sans la bombe atomique, tout en soulignant que la guerre et la violence, sous toutes leurs formes, devraient être également condamnées. Tréno met aussi en avant le massacre de 90 000 Malgaches par les autorités françaises en 1947, soulignant que ce massacre, bien que non nucléaire, est tout aussi tragique et est curieusement moins discuté.
L’article se termine en affirmant que toutes les formes de violence, qu’elles soient atomiques ou non, sont inacceptables et souligne l’hypocrisie de ceux qui tentent de faire des distinctions morales entre elles.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux