EXPEDITION SOUS 24H

 ENVOI SOIGNÉ

LIVRAISON OFFERTE À PARTIR DE 15€

PAIEMENTS SÉCURISÉS

N° 1526 du Canard Enchaîné – 18 Janvier 1950

39,00 

L’article de R. Tréno, intitulé « Les réhabilitations qui s’imposent » et publié le 18 janvier 1950 dans *Le Canard Enchaîné*, s’inscrit dans le contexte politique et judiciaire d’après-guerre, où de nombreuses figures ayant collaboré avec le régime nazi pendant l’Occupation tentaient de se réhabiliter et de retrouver une place dans la société française. Cet article satirique se concentre sur deux personnalités, Sainrapt et Brice, qui furent impliquées dans des affaires de collaboration avec les Allemands, notamment en ayant participé à la construction du mur de l’Atlantique, un ouvrage militaire érigé par les nazis pour défendre leurs positions sur la côte française.
Le texte met en lumière, avec une ironie cinglante, les efforts de ces anciens collaborateurs pour regagner leur réputation et minimiser leur rôle pendant l’Occupation. Tréno dénonce la manière dont ces individus tentent de se présenter comme des patriotes ayant contribué à l’effort de guerre français, tout en profitant de la situation pour s’enrichir, et comment ils se dépeignent comme des victimes d’injustices. L’auteur se moque également des soutiens politiques et académiques qu’ils reçoivent, montrant que ces figures parviennent souvent à échapper à une véritable condamnation.
Le contexte de cet article reflète l’atmosphère tendue de l’épuration en France après la Seconde Guerre mondiale, où des procès étaient intentés contre ceux accusés de collaboration avec l’occupant allemand. Cependant, dans les années qui suivent la guerre, plusieurs d’entre eux tentèrent de se réhabiliter, soit par des recours juridiques, soit grâce à des appuis politiques. Le ton ironique et acerbe de Tréno critique vivement cette dynamique de réhabilitation qui, selon lui, est une parodie de justice, où les coupables finissent par recevoir des honneurs au lieu de véritables sanctions. L’article se termine sur une suggestion sarcastique : leur attribuer la Légion d’honneur, soulignant ainsi la dérision du processus judiciaire à l’égard de certains collaborateurs notoires.
L’article montre bien le malaise de cette période, où la frontière entre culpabilité et réhabilitation devenait de plus en plus floue, dans une France en pleine reconstruction, tentant de réconcilier son passé récent avec la nécessité de tourner la page.

Si vous désirez voir le détail d'une pochette, merci de cliquer sur un des liens:

En stock

Choix de la pochette

Aucun Pochette Laurent LOLMEDE +5,00 € Pochette Fabrice ERRE +5,00 € Lucien Laforge - L'oie +5,00 € Lucien Laforge - L'idiot +5,00 €

Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux