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N° 1612 du Canard Enchaîné – 12 Septembre 1951

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L’article intitulé « Après le vote de la proposition Barangé, le « Canard » demande une subvention pour le « Vieux Saumur » », écrit par Henri Rochon et publié dans Le Canard enchaîné le 12 septembre 1951, est une satire du vote de la proposition Barangé, qui octroyait des subventions publiques aux écoles privées confessionnelles. À travers une ironie cinglante, Rochon fait un parallèle absurde en revendiquant une subvention similaire pour financer les « besoins spirituels » des journalistes du Canard, à savoir leur consommation de boissons.
Rochon commence par féliciter ironiquement l’adoption de la proposition Barangé, qualifiée de « petit geste de bienveillance » envers les écoles privées, tout en dénonçant implicitement son caractère injuste et discriminatoire. Il souligne avec malice que si les parents ont le droit d’envoyer leurs enfants dans l’école de leur choix, les journalistes du Canard devraient avoir le droit de choisir leur « bistrot de prédilection ». Cette analogie burlesque sert à critiquer l’utilisation de fonds publics pour des intérêts confessionnels.
L’auteur propose une « allocation-humectation » pour soutenir les buveurs de qualité, en prenant comme exemple le café « Le Vieux Saumur », présenté comme un lieu de culte spirituel pour les journalistes du journal. Il détaille les modalités de cette subvention humoristique, notamment une taxe additionnelle sur la production de vin pour financer les « besoins spirituels » des rédacteurs. En s’appuyant sur les arguments mêmes des défenseurs de la proposition Barangé, il en dévoile les incohérences et les excès.
Rochon souligne l’injustice d’un système où les ressources publiques sont détournées pour servir des intérêts particuliers, en dépit des besoins plus urgents d’une société marquée par les inégalités. Il critique également l’alignement de certains élus sur des positions confessionnelles au détriment de la laïcité et de l’intérêt général.
Cet article, écrit avec une ironie acérée et des exemples absurdes, illustre la capacité du Canard enchaîné à dénoncer les dérives politiques et sociales avec humour. En revendiquant une subvention pour le « Vieux Saumur », Rochon tourne en dérision les priorités gouvernementales et rappelle l’importance de la séparation entre les sphères publique et confessionnelle.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux