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N° 2249 du Canard Enchaîné – 27 Novembre 1963

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27 novembre 1963 : Dallas ! Dallas ! Dallas !

Dallas (Texas), vendredi 22 novembre 1963, 12 heures 30 : John F. Kennedy (1917 – 1963), 35ème président des États-Unis, est mortellement blessé par des tirs d’armes à feu, alors qu’il saluait la foule à l’arrière de sa Lincoln Continental décapotable, plongeant le monde occidental dans la stupeur.
 Plus jeune président élu (à 43 ans, fin 1960, contre Nixon), charismatique, formant un couple médiatique avec sa femme Jacqueline, Kennedy incarne une façon plus moderne de faire de la politique et les espoirs d’une génération qui veut sortir de la guerre froide.
Populaire, il est cependant controversé, les conservateurs lui reprochant la mollesse de sa politique face au communisme et sa position sur les droits civiques. Or Dallas est un bastion de la droite radicale américaine où l’on placarde, le jour même de sa visite, des affiches l’accusant de trahison.
Dans le numéro 2249 du Canard enchaîné, paru le 27 novembre 1963, Morvan Lebesque exprime ses craintes pour l’avenir : « Et c’est pourquoi – les radios nous l’apprirent – le premier réflexe à l’annonce de l’assassinat de Kennedy fut la peur. Partout dans le monde la même angoisse : Et maintenant ? Que va-t-il arriver maintenant ? […]
 Brusquement, le vendredi 22 novembre, l’univers a réappris cette vérité : sa vie tient à deux hommes, pas plus, Kennedy et Khrouchtchev ; l’un et l’autre naviguant parmi les écueils, poussant leurs pions devant la galerie en s’efforçant de ne pas renverser l’échiquier ; l’un et l’autre pressés par la meute vociférante de leurs extrémistes, pour le premier, ses ultras du Sud et pour le second, ses staliniens. Deux Jupiter, mais hélas d’argile.
Car il suffit d’un assassin et le Dieu s’écroule. Mort […] Les grands de ce monde, paradant comme s’ils étaient leurs propres panneaux-réclames, ont enterré Kennedy. Et bien vite, ils vont se remettre à faire joujou entre eux avec leurs vieilles astuces, leurs vieilles rodomontades, leurs coups de poker et leurs tricheries, l’arme sur la table comme au saloon. Et les journaux et les radios reprendront leur train-train, sang et romance, romance et sang, jusqu’à la prochaine alerte.
 Quoi, personne ne tirera la leçon de l’événement ? Personne ne criera : « assez joué ? » Non, personne. Devant le grand carnaval politique, rien que de pauvres visages implorant : ils sont raisonnables, n’est-ce pas ? Ils ne feront pas la guerre, n’est-ce pas ? Mais la guerre, mais la mort est là, pointée à la fenêtre, et les peuples se promènent dessous, aussi impuissants et distraits que les flics de Dallas. »
Le tireur présumé, Lee Harvey Oswald est arrêté 2 heures plus tard, mais abattu le surlendemain par Jack Ruby. Les funérailles nationales de Kennedy ont lieu le 25 novembre. Le vice-président Lyndon B. Johnson lui succède. La commission Warren, installée le 29 novembre pour faire la lumière sur les circonstances du crime, conclut à la seule culpabilité d’Oswald. L’enquête du procureur Jim Garrison conclut, elle, à la présence d’un second tireur et donc à la probabilité d’un complot, favorisant dès lors pléthore de théories plus ou moins fantaisistes…
SP
Dallas ! Dallas ! Dallas ! par R. TrénoUne rose pour Kennedy, par Morvan Lebesque – assassinat Kennedy – Debré – Chaban – Malraux – Le déserteur, Boris Vian – Guy Mollet – Cinéma : Max Linder – Pouic-Pouic – Nos lecteurs baptisent les trois chaines –

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux