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N° 2362 du Canard Enchaîné – 26 Janvier 1966

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Henri Jeanson, dans son hommage intitulé « Merci Galtier-Boissière » publié le 26 janvier 1966 dans *Le Canard Enchaîné*, exprime avec émotion son admiration et son affection pour Jean Galtier-Boissière, son vieux copain et collaborateur. Ce texte, écrit après la disparition de Galtier-Boissière, 4 jours plus tôt, révèle toute la complexité et la profondeur de l’homme derrière l’écrivain célèbre. Jeanson commence par admettre la difficulté de sa tâche, écrire un hommage en ces circonstances douloureuses. Il parle de la lourdeur émotionnelle de mettre des mots sur la perte de son ami, soulignant à quel point il est difficile de se faire à l’idée de l’absence définitive de Galtier-Boissière.
Il évoque ensuite les « Mémoires d’un Parisien » de Galtier-Boissière, qu’il compare aux mémoires d’Alexandre Dumas pour leur verve, mouvement, drôlerie, et allégresse. Cependant, Jeanson note que les mémoires de Galtier-Boissière ont en plus un accent de vérité que Dumas ne cherchait pas nécessairement à atteindre. Il se remémore avec affection les scènes de convivialité, de débats animés, et de célébrations dans l’atelier de la place de la Sorbonne, un lieu chargé d’histoire littéraire. Mais Jeanson ne s’arrête pas à l’image publique de Galtier-Boissière, connu pour ses coups de gueule, son amour des jolies filles, du bon vin, et de la chanson. Il insiste sur l’existence d’un autre Galtier-Boissière, plus secret et complexe, plein de pudeur, de tendresse, et d’indulgence. Un homme généreux, qui pensait aux autres et dont les actions de bonté étaient souvent cachées.
Jeanson souligne aussi l’indépendance d’esprit de Galtier-Boissière, son rejet de tout parti pris unique. Il était contre la guerre, l’injustice, la prison et la torture, qu’elles soient perpétrées par des régimes de droite ou de gauche. Cette intégrité et cette fidélité à sa propre conscience le distinguaient comme un écrivain authentiquement libre, non soumis aux ordres externes mais guidé par ses convictions intérieures. En conclusion, Jeanson exprime sa gratitude et son affection pour Galtier-Boissière, remerciant son ami pour ce qu’il a été et ce qu’il a laissé derrière lui. Il souligne la fidélité des lecteurs de Galtier-Boissière à travers les générations et l’impact profond qu’il a eu sur eux. Avec une sincérité touchante, Jeanson termine en affirmant à quel point ils sont tous fiers et heureux d’avoir été les amis de Galtier-Boissière.
Chroniques de la Cour, d’André Ribaud – Il y a quelque chose de parfumé dans le royaume de FranceExhalaisons ignobles (affaire Ben Barka) — Faux nez offusqués (rappel du “coup d’état” de la prise de fonction de De Gaulle en 1958) — Misère sans fond de la monarchie française (corruption à foison, selon le Canard) — Envers de la cour et de l’État — Abcès crevé — Attente incrédule des mesures de dépuration du Roi (destituer Frey,  entre autres) — Interrogations anxieuses sur le sort du baron Foccart (Secrétaire général de l’Élysée aux affaires africaines et malgaches)

 

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux