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N° 2627 du Canard Enchaîné – 3 Mars 1971

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Le Canard rend plusieurs hommages dans ce numéro,  à Alexandre Breffort, alias « la gelée » ou « la batouse », décédé le 22 février 1971, à 69 ans, un des piliers de l’histoire du Canard enchaîné.

Ce natif de Fourchambault, dans la Nièvre, débarque jeune à Ivry-sur-Seine, avec ses parents. Chassé de l’école communale, il fréquente et abandonne l’école Boulle, puis l’école Lavoisier (préparatoire aux Arts et Métiers). S’ensuit une invraisemblable succession de petits boulots : employé de bureau, pousseur de voitures à bras, correcteur d’imprimerie, photograveur, débardeur de péniches, déchargeur de camions aux Halles, représentant en machines à écrire, vendeur de toiles à peinture…

« Je vivais de privations, et encore, pas tous les jours », écrira-t-il plus tard.

Fin 1923, il embrasse la carrière de chauffeur de taxi, pendant environ 5 ans, à la compagnie G7. « Le siège d’un taxi, c’est un mirador idéal pour découvrir la ville et la vie », surtout dans le Paris des années folles. 5 années à observer la nature humaine et ainsi nourrir ses contes et histoires, qui feront, plus tard, son succès. Il tire de cette expérience un livre truculent, « Mon taxi et moi » (paru en 1951, aux éditions de la Corne d’Or), « ce chef-d’œuvre de la littérature roulante » dixit Henri Jeanson.

En 1934, sa réponse à un poème de Pierre Châtelain-Tailhade est publiée dans le Canard. Le Directeur, Maurice Maréchal, le reçoit : « vous avez fait du journalisme ? Non. Vous voulez en faire ? A cheval ? ». Breffort est embauché comme rédacteur. Il va rester 36 ans au Canard. Son humour, son talent pour les calembours deviennent vite célèbres.

Tout quidam faisant un jeu de mot ne peut s’empêcher d’ajouter un « comme dirait Breffort », complice.

Fin 1956, à partir d’une de ses pièces, « Les harengs terribles« , naît la comédie musicale « Irma la Douce« , composée par Marguerite Monnot et interprétée par Colette Renard et Michel Roux. C’est un triomphe, avec plus de 1000 représentations. Elle est traduite en 10 langues et jouée dans 20 pays. La pièce a encore été reprise à Paris en 2015.

Consécration Hollywoodienne aussi, avec le film éponyme de Billy Wilder, en 1963, avec Shirley MacLaine et Jack Lemmon.

« La Bible ne fait pas le moine. Le mariage est une condamnation de drap commun. Trop au lit pour être honnête. Dieu est un vieux monsieur qui adore se faire prier »…

Comme disait Breffort !

SP

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux