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N° 2796 du Canard Enchaîné – 29 Mai 1974

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Giscard-Chirac: D’un château l’autre… Bonjour, les traîtres ! par André Ribaud – Le changement est là, avec Giscard, c’est une révolution protocolaire. « Substituer le complet veston à la queue de pie, c’était bien, mais se balader carrément à poil jusqu’à l’Arc de Triomphe pour entonner la Marseillaise, là, ça aurait été du grand spectacle ! » Giscard, fin stratège de la com’ politique, « serre la cuillère des représentants des corps constitués avec une négligence calculée, mais s’attarde bien volontiers avec les enfants, sous l’œil complice des caméras. » Et que dire de Château-Chirac nommé Premier ministre ? « Une vraie leçon de morale civique pour nos chers enfants des écoles, un exemple de trahison récompensée et de vice honoré. » Dans cette Ve République, les coups bas sont monnaie courante. « Trahisons, complots, retournements de veste, c’est un véritable feuilleton à rebondissements. » Maintenant, tout se joue de château en château, « un véritable jeu de princes où l’État devient le maître d’œuvre des réparations des manoirs. » La République s’annonce belle sous Giscard, « avec ses intrigues et ses jeux de pouvoir. » Ah, la politique, quel théâtre ! La fin tragique du Cardinal Danielou – Epectase – La fin tragique du cardinal Daniélou nous est rapportée dans un récit où les versions divergent comme autant d’échos d’une réalité complexe. Si certains voient la main de Dieu frapper le saint homme en pleine rue, d’autres évoquent un cœur qui flanche alors qu’il gravit un escalier. Mais la vérité historique exige rigueur et précision. Le Canard dépêche donc un enquêteur sur les lieux, au 56 de la rue Dulong, où les faits sont recueillis avec méticulosité. La concierge, d’abord interrogée, prétend ignorer tout du cardinal Daniélou. Mais la police, mieux informée, se dirige vers un appartement sous-loué par une certaine dame Santoni, travaillant dans un cabaret. C’est là qu’ils découvrent le corps du prélat. Selon la version de madame Santoni, le cardinal se serait effondré peu après être entré. Une image surprenante émerge alors, celle d’un homme d’église reçu en peignoir de bain, suggérant une confession domiciliaire.Au-delà des circonstances de sa mort, des voix évoquent le mystère de sa vie. Ses dernières paroles résonnent avec une profondeur saisissante : « Quelqu’un qui prend Dieu au sérieux devient un homme perdu. » Une vie consumée par un fervent apostolat, un dévouement infatigable à la rencontre du Divin. Et dans ce tableau, la pieuse Maryse Choisy offre une pensée insolite, rappelant l’égalité entre les sexes. Ainsi, dans la tragédie de sa mort, le cardinal Daniélou laisse une énigme à méditer, une réflexion sur la relation entre l’homme et le divin, entre la vie terrestre et l’éternité. Que son âme repose en paix.
 

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux