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N° 2798 du Canard Enchaîné – 12 Juin 1974

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Tout est dans l’épectase ! par Gabriel Macé – Cette réunion des prélats français a pris une tournure inattendue avec des discussions animées autour du « Canard », notamment de ses deux derniers numéros. L’attention portée à notre humble journal nous laisse à la fois flattés et confus, car c’est une première pour nous de capter l’attention de nos révérends. Au cœur des débats théologiques se trouve la signification de « l’épectase », un terme qui a suscité autant de perplexité chez nos saints hommes que chez nos lecteurs. Après des recherches acharnées, nous avons pu dénicher la définition de ce mot, tel qu’employé par saint Paul dans ses épîtres. Cela renvoie à une tension, à un dépassement de soi vers le but que le Christ nous donne, une sorte de transcendance de sa propre condition pour tendre vers l’autre. Cependant, la question de savoir s’il fallait répondre aux articles du « Canard » par une version officielle ou opter pour le silence a également été soulevée. Des murmures ont circulé sur un éventuel chantage exercé par la dame du 56 de la rue Dulong, ainsi que sur la somme d’argent que le cardinal Daniélou portait sur lui au moment de son « épectase ». Finalement, il a été suggéré de ne pas publier de « Livre Blanc » ou « Livre Rouge » sur la question, du moins pour le moment. Des discussions ont également eu lieu sur les imprudences à éviter dans la rédaction des hommages à Daniélou, pour ne pas tomber dans une ironie désobligeante. L’affaire a même fait l’objet d’articles dans la presse étrangère, notamment dans « The Sun », qui mentionne la mystérieuse disparition de Mimi, alias Mme Santoni, depuis la mort du cardinal Daniélou. Enfin, les prélats ont été confrontés aux interprétations de certains médias, comme « Minute », qui s’est emparé de l’affaire avec un certain retard, et ont dû faire face à des plaisanteries douteuses sur la vie privée des cardinaux. Une réunion décidément mouvementée pour nos révérends.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux