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N° 1224 du Canard Enchaîné – 13 Décembre 1939

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JUSTICE INTERNATIONALE La Société des Nations recherche activement l’agresseur » par Pierre Bénard– Pierre Bénard, dans son article publié le 13 décembre 1939 dans *Le Canard enchaîné*, utilise son style satirique pour critiquer la Société des Nations (SDN) et ses inefficacités face aux agressions en Europe. À travers un ton ironique et des observations caustiques, Bénard dénonce l’incapacité de cette organisation internationale à identifier et à agir contre un agresseur non spécifié mais évident dans le contexte de l’époque.

Dès le début de l’article, Bénard introduit une réunion urgente de la SDN à Genève, motivée par la présence d’un agresseur quelque part en Europe. La manière dont il présente cette découverte, comme si elle était une nouveauté choquante, souligne l’inefficacité et la lenteur de la SDN à réagir face à une menace bien connue.

Bénard poursuit en décrivant la recherche de l’agresseur comme une intrigue de roman policier où l’identité du coupable reste mystérieuse en raison du grand nombre de suspects potentiels. Cette analogie illustre l’absurdité et l’impuissance de la SDN, incapable de nommer et de confronter directement les responsables des agressions en Europe. La mention des techniciens de Genève, cherchant l’agresseur avec l’intention de faire durer l’enquête, renforce le sentiment d’une farce bureaucratique plutôt que d’une véritable enquête.

L’article évoque également les réactions des spectateurs, dont certains frappent des coudes et se tapotent le menton en signe de scepticisme et de frustration. Bénard attribue ces comportements à des figures exilées comme l’ex-Négus, l’ex-roi Zogou et l’ex-président Benès, soulignant la perte de confiance et l’incrédulité face aux actions de la SDN.

En abordant la question des sanctions, Bénard fait intervenir l’éminent confrère Stéphane Lauzanne, qui s’oppose fermement aux sanctions, les associant à la guerre. Lauzanne se vante que son opposition aux sanctions a permis d’épargner la France du fléau de la guerre, un point de vue que Bénard présente sans ajouter de commentaire, laissant la déclaration se suffire à elle-même pour souligner son absurdité.

L’article de Bénard, par son ton satirique et ses observations mordantes, critique sévèrement la SDN et son incapacité à répondre efficacement aux crises internationales. En ridiculisant les réunions, les recherches et les débats de l’organisation, Bénard souligne la gravité des agressions en Europe et l’ineptie des tentatives diplomatiques pour y faire face. Ce texte reflète parfaitement le style du *Canard enchaîné*, capable de tourner en dérision les institutions tout en offrant une critique profonde et pertinente de la situation internationale de l’époque.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux