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N° 1300 du Canard Enchaîné – 22 Août 1945

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Dans l’article La paix prématurée menace dangereusement les droits acquis publié le 22 août 1945 dans *Le Canard Enchaîné*, Pierre Bénard exprime avec une ironie mordante les préoccupations et résistances face à la transition de la guerre à la paix.

Bénard commence en soulignant que la paix a pris tout le monde de court. Même les économistes et les officiels, y compris le président américain Harry S. Truman, sont préoccupés par cette paix inattendue. Truman va jusqu’à dire que la paix pose un danger aussi grave que l’attaque de Pearl Harbor.

L’arrêt soudain de la guerre, notamment la reddition japonaise, a surpris tout le monde et interrompu l’utilisation des nouvelles armes atomiques. Cela a créé des complications et des ajustements imprévus.

L’Impact sur la Vie Quotidienne :
– Les Commerçants : Bénard imagine un boucher qui, après s’être habitué à ouvrir sa boutique une fois par semaine en raison des restrictions, doit maintenant revenir à une routine normale. Cela nécessite une rééducation complète.
– Les Inspecteurs du Contrôle des Prix : Ces fonctionnaires, chargés de réguler les prix pendant la guerre, risquent de devenir obsolètes. Bénard souligne l’efficacité de leur travail et s’interroge sur leur avenir une fois l’abondance revenue.
– Les Vendeurs de Marché Noir : Il ironise sur le sort de ceux qui ont prospéré dans l’ombre pendant la guerre et doivent maintenant apprendre un métier légitime.

Bénard évoque les officiers récemment promus, dont beaucoup n’ont pas eu l’occasion de prouver leur valeur. La démobilisation prématurée les priverait de bénéfices qu’ils estiment mériter. L’ironie de Bénard est palpable lorsqu’il parle de la « paix comme un désastre ». Il met en lumière les absurdités et les contradictions de la transition post-guerre, tout en critiquant la lenteur et l’hésitation à abandonner les bénéfices acquis pendant le conflit. L’article souligne les résistances au changement et les inquiétudes face à la perte des avantages obtenus durant les années de guerre.

Pierre Bénard utilise l’ironie pour illustrer la complexité et les défis de la transition de la guerre à la paix. Il met en lumière les résistances face à cette transition, les préoccupations économiques et sociales, et les absurdités inhérentes à la situation. En fin de compte, Bénard montre que la paix, bien que souhaitée, n’est pas sans ses propres défis et complications.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux