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N° 1318 du Canard Enchaîné – 26 Décembre 1945

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Dans son article Nous l’avons échappé belle, publié le 26 décembre 1945 dans Le Canard Enchaîné, R. Tréno imagine un scénario alternatif où l’Axe aurait gagné la Seconde Guerre mondiale. Par ce biais, il met en lumière une réalité qui ressemble étrangement à la situation actuelle, où les grandes puissances alliées se réunissent pour décider de l’avenir du monde.

Tréno commence par inviter le lecteur à imaginer la situation actuelle si l’Allemagne, l’Italie et le Japon avaient été victorieux. Il ironise en disant que des auteurs comme lui ne seraient pas en train d’écrire librement, mais que d’autres, sous un régime totalitaire, prendraient la relève pour publier des articles contrôlés et censurés.

Il décrit une conférence imaginaire à Moscou, occupée par les forces de l’Axe, où les ministres des Affaires étrangères des trois puissances victorieuses se réuniraient. Tréno se moque de la prétendue efficacité et du secret total qui entourerait leurs discussions, en contraste avec la diplomatie transparente des démocraties. Les décisions seraient prises à huis clos, sans considération pour l’opinion publique ou les peuples concernés.

L’article continue en soulignant que les impérialismes rivaux des trois puissances de l’Axe se disputeraient les ressources et les territoires conquis, ignorant les besoins et les souffrances des peuples affamés et ruinés. Tréno tourne en dérision l’idée qu’un pays moins puissant puisse vouloir participer à ces négociations, imaginant le mépris et le rire des représentants de l’Axe face à une telle demande.

En conclusion, Tréno utilise l’ironie pour exprimer son soulagement que les démocraties aient triomphé, permettant ainsi de préserver la liberté et l’humanité. Cependant, par cette satire, il critique également la réalité où les grandes puissances alliées, notamment les États-Unis, la Grande-Bretagne et l’Union Soviétique, se partagent le monde et prennent des décisions cruciales derrière des portes closes. En mettant en parallèle le scénario imaginaire avec la situation réelle, Tréno met en avant les contradictions et les hypocrisies des vainqueurs, soulignant que malgré la victoire sur les régimes fascistes, les méthodes employées ne sont pas toujours à la hauteur des idéaux démocratiques proclamés.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux