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N° 1816 du Canard Enchaîné – 10 Août 1955

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L’article « La complainte sans fin… » de R. Tréno, publié dans Le Canard enchaîné le 10 août 1955, revisite plusieurs affaires judiciaires, politiques et historiques qui, à l’image de l’affaire Dominici, semblent revenir sans cesse sur le devant de la scène, suscitant fascination et frustrations.
L’auteur compare l’affaire de Lurs, qui met en cause Gaston Dominici, à un « vieil eczéma » qui se réveille chaque été, mobilisant juges, policiers, journalistes et même des figures comme le préfet Dubois pour maintenir l’ordre autour du lieu du drame. Cette affaire devient un rituel médiatique annuel, « comme le Tour de France », qui pousse le public à réclamer sans fin la vérité ou des coupables, sans jamais parvenir à une résolution satisfaisante.
Dans un détour moral et historique, Tréno rappelle que le mois d’août est également marqué par des anniversaires tragiques, notamment celui d’Hiroshima. Il évoque le poids du remords collectif porté par l’Humanité tout entière depuis cet « péché originel de l’Âge atomique ». Tandis qu’à Genève, les experts vantent les promesses de l’énergie nucléaire, l’ombre de Hiroshima continue de hanter la mémoire collective.
L’auteur enchaîne avec l’anniversaire du coup de force au Maroc deux ans plus tôt, qui avait vu la destitution et l’exil du sultan Mohammed V, remplacé par un régime favorable à la France. Il décrit les violences et la répression avec un ton critique, évoquant les « coups de chaussettes à clous » infligés à un peuple écrasé. Il mentionne également le massacre de Madagascar, où 90 000 morts restent un sujet à peine évoqué dans la presse.
Enfin, Tréno revient sur la débâcle de Dien Bien Phu, en posant la question rhétorique : « Qui est responsable ? ». Tout comme l’affaire Dominici, cette question semble rester sans réponse, les autorités se renvoyant la faute.
En guise de conclusion, l’auteur souligne le caractère cyclique et irrésolu de ces drames, tout en dénonçant l’hypocrisie et l’oubli sélectif des responsables. Il clôt sur un appel ironique au public, « Oyez, oyez, bonnes gens ! », pour écouter ces complaintes répétées qui semblent ne jamais trouver de fin.
Cet article mêle habilement ironie, critique sociale et gravité pour dénoncer les crimes, les injustices et l’inaction qui continuent de hanter l’actualité française.

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Conservation

Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière

Obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie

le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température

la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Stockage

Dans certaines circonstances, les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Par ailleurs, le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page. A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisés pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Tous nos numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Certains numéros, parmi les plus anciens, sont archivés pleine page dépliée.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Ces numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

 

L’évolution du format* du Journal

   De 1916 à 1921 :                                     31 X 43 cm - 4 pages -

   De 1921 à 1940 :                                    37 X 54 cm - 4 pages** -

   De 1944 au 17 mars 1948 :                 30 X 43 cm - 4 pages** -

   Du 24 mars 1948 au 28 oct. 1964  : 38 X 58 cm - 4 pages, puis 6 pages à partir de 1957 -

   Du 4 nov. 1964 au 10 février 1988 : 38 X 60 cm - 8 pages -

   Du 17 février 1988 à 2005 :               36 X 58 cm - 8 pages -

*hors numéros spéciaux

** Quatre éditions sur 2 pages (en 1939,1940 & 1945), problèmes d'approvisionnement en papier, restrictions, censure,...