Jean Oberlé, né le 12 janvier 1900 à Brest et mort le 2 mars 1961 à Paris, est un peintre et illustrateur français.
Jean Oberlé illustra une vingtaine d’ouvrages contemporains et travailla pour différents journaux ou magazines parisiens, dont Le Crapouillot, de façon assez importante, et plus ponctuellement au Canard Enchaîné. Il illustre par exemple en 1924 Le Prix Lacombyne de Renée Dunan, dont il publie la même année un portrait dans l’hebdomadaire illustré Le Carnet de la semaine.
Il rencontra tous ceux qui comptaient dans le Montparnasse des années 1920. Une profonde amitié le liait à Max Jacob, dont il peint le portrait à plusieurs reprises.
Il obtient le prix Blumenthal en 1934.
En 1940, il se trouve à Broadcasting House avec Jean Marin et Paul Gordeaux quand le général de Gaulle prononce en leur présence l’appel du 18 juin. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est l’un des animateurs de l’équipe de la France libre à Radio Londres. Créateur de multiples slogans, on lui doit le fameux : « Radio Paris ment, Radio Paris ment, Radio Paris est allemand ». A la Libération, de retour en France il est fait chevalier de la Légion d’honneur (il était déjà chevalier de l’Ordre de la Couronne de Belgique) par décret du 23 avril 1946.
Illustrateur plein de fantaisie et d’à-propos, il fut l’une des figures de l’après-guerre.
Il a été le compagnon de la parfumeuse Germaine Cellier (elle vivait dans son appartement du 19 rue de Lille).
Dès son premier numéro paru le 17 novembre 1945, il fait partie du comité de rédaction de l’hebdomadaire Bref, créé par l’équipe française de la BBC, reconstituée à cette occasion. Sa photographie, comme celle d’autres collaborateurs, apparaît en quatrième de couverture des trois premiers numéros. Il y collabore aussi bien comme illustrateur que comme journaliste.
Jean Oberlé repose au cimetière de Vaucresson dans les Hauts-de-Seine.