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Les crayons du Canard

Robert Picq , dit Picq

1904 - 1992

Sa participation au Volatile : 1935 à 1940

Picq 

vu par Frick

L’Œuvre, 11 septembre 1941

Né le 27 novembre 1904 à Paris, fils d’un fonctionnaire au ministère des Colonies, Robert Picq entra, après ses études secondaires, comme élève décorateur chez Deshayes-Arnaud et Nouveau, travailla dans les ateliers de décoration des magasins du Printemps et pour les studios Gaumont.
Attiré par le dessin d’humour et la presse, il plaça ses premières compositions en février 1927 au Progrès civique où son cousin, Claude Blanchard, était alors journaliste. La même année, il exposa pour la première fois au Salon des humoristes : il allait y présenter des œuvres jusqu’en 1931. Mais, peu satisfait de son trait, il décida d’assister aux leçons dispensées par le cours « Canard ».
En 1928, il donna quelques dessins à Paris-Soir, entra en 1930 à l’œuvre où, avec Monier, Grove et Ferjac, il forma une équipe de dessinateurs. Passant, avec un égal bonheur, des sujets humoristiques aux thèmes politiques, Robert Picq collabora épisodiquement à Gringoire (première version), Paris-Flirt, Ridendo, Ric et Rac, plus régulièrement au Rire, mais surtout, dans la seconde partie des années trente, à Vendredi, Marianne et au Canard enchaîné.
En 1935, il fut, avec Lechantre, Farinole et Bellus, l’un des initiateurs du salon Satire qui, chaque année jusqu’à la guerre, regroupa les œuvres des plus célèbres caricaturistes de l’époque, et du syndicat des dessinateurs de journaux créé peu après et dont il fut le trésorier. Ce syndicat contribua grandement à améliorer les conditions de travail et le statut des dessinateurs, et à les faire admettre comme d’authentiques journalistes (statut du journaliste, commission de la carte…).
Pendant la guerre, Robert Picq choisit de demeurer à Paris où il continua à travailler à l’œuvre, se contentant toutefois de donner au journal des compositions exclusivement humoristiques, ce qui lui valut néanmoins, à la Libération, une suspension professionnelle d’une année. Il s’éloigna désormais de la presse écrite, fit paraître des contes, et surtout rédigea, de 1946 à 1964, des scenarii pour la radio, dont les textes de l’émission, le Tribunal de la semaine.
Robert Picq publia dans près de 120 périodiques, écrivit 500 contes environ, fut l’auteur d’un millier d’émissions radiophoniques. Il fut l’interlocuteur de Farinole dans son livre de souvenirs, paru en 1953, C’était pour rire.

Notes et références

le Maitron

Picq 

par lui-même

Messidor, 16 septembre 1938