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N° 1007 du Canard Enchaîné – 16 Octobre 1935

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 VIVE VERCINGÉTORIX ! Jean Galtier-Boissière, dans **Le Canard Enchaîné** du 16 octobre 1935, aborde la guerre italo-éthiopienne et le militarisme italien avec une critique acerbe de l’hypocrisie et de l’agression injustifiée de Mussolini.

Galtier-Boissière commence en soulignant que la prépondérance du militarisme n’est pas un signe de force mais de faiblesse. Il cite Mussolini lui-même, qui en 1913 dans **L’Avanti**, dénonçait la célébration excessive de la guerre coloniale italienne en Tripolitaine comme un faux triomphe.

L’article se transforme ensuite en une conversation imaginaire avec un Italien fervent partisan de Mussolini. Ce personnage défend les actions de l’Italie en Éthiopie en arguant que les Français et les Anglais ont utilisé des méthodes similaires lors de leurs propres conquêtes coloniales.

Galtier-Boissière admet les atrocités commises par les Français et les Anglais lors de leurs expéditions coloniales, mais il oppose deux arguments principaux :

1. **Condamnation Universelle :** Il insiste sur le fait que les horreurs du passé ne justifient pas leur répétition par d’autres nations. Les atrocités coloniales ont été dénoncées par les gens de cœur même à l’époque.
2. **Nouvel Ordre International :** Il rappelle qu’après la Première Guerre mondiale et ses dix millions de morts, la Société des Nations (SDN) a été créée pour régler pacifiquement les différends internationaux. L’Italie, membre de la S.D.N., avait recommandé l’adhésion de l’Éthiopie à cette organisation.

Face à l’accusation que la SDN n’a pas toujours agi contre les conflits, Galtier-Boissière concède que la SDN a parfois failli. Cependant, il soutient que dans ce cas précis, la condamnation de l’Italie était justifiée par l’agression préméditée contre l’Éthiopie.

Le dialogue aborde ensuite le soutien de certains journaux français à la cause italienne, que Galtier-Boissière attribue à une divergence entre l’opinion des grands journaux et le sentiment général de la population française. Il affirme que l’opinion publique française est instinctivement du côté du faible contre le fort, et pour la justice contre l’iniquité.

L’article se termine sur une note ironique, avec le personnage italien proclamant « Vive Vercingétorix ! », ce qui symbolise une tentative de détourner la critique avec un appel à une gloire historique française, tout en révélant la déconnexion entre la propagande italienne et la réalité perçue par le peuple français.

Galtier-Boissière utilise cette conversation fictive pour démontrer l’hypocrisie du régime de Mussolini et pour souligner que les leçons de l’histoire et les efforts pour maintenir la paix ne doivent pas être ignorés ou détournés par des justifications fallacieuses et des propagandes nationalistes.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux