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N° 1009 du Canard Enchaîné – 30 Octobre 1935

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 LES NOUVEAUX PACIFISTES – Dans son article ** »Les Nouveaux Pacifistes »**, publié dans **Le Canard Enchaîné** le 30 octobre 1935, Jean Galtier-Boissière critique vivement l’hypocrisie des nationalistes français de l’époque, qui se transforment en pacifistes opportunistes pour soutenir l’Italie fasciste contre les sanctions internationales. Cette critique se fait dans le contexte de la guerre italo-éthiopienne et des tensions croissantes en Europe.

Galtier-Boissière commence par souligner la division de l’opinion publique française, semblable à celle de l’affaire Dreyfus. Il décrit comment le Duce est hué dans les cinémas populaires, tandis que dans les salles plus luxueuses, les spectateurs sifflent M. Eden. Il évoque une société française fracturée, où la violence est redevenue courante, avec des groupuscules nationalistes prêts à l’affrontement.

Il établit un parallèle avec les tactiques des généraux de l’affaire Dreyfus, qui utilisaient la peur d’une guerre avec l’Allemagne pour dissuader le public de chercher la vérité. De la même manière, les nationalistes actuels utilisent la peur pour dissuader l’application de sanctions contre l’Italie, prétendant que cela mènerait inévitablement à une guerre.

Galtier-Boissière dénonce l’hypocrisie des nationalistes, qui, autrefois fervents bellicistes, se drapent maintenant dans le pacifisme pour protéger Mussolini. Il se moque des officiers de réserve qui se disent prêts à combattre, mais seulement contre des ennemis de leur choix, illustrant ainsi la confusion et l’incohérence dans les rangs des nationalistes.

Il réfute l’idée que des sanctions contre l’Italie entraîneraient une guerre mondiale, en soulignant que ni l’Italie ni l’Allemagne ne sont en position de déclarer une guerre à grande échelle. L’Italie est embourbée en Éthiopie, et l’Allemagne cherche à améliorer ses relations avec l’Angleterre, critiquant même les actions italiennes en Abyssinie.

Galtier-Boissière révèle que le soutien des nationalistes français à l’Italie fasciste est motivé par des intérêts politiques internes. Ils craignent que la chute de Mussolini ne désillusionne leurs propres partisans et compromette leurs ambitions politiques en France.

Il conclut en rappelant que ces mêmes nationalistes, il y a vingt ans, n’étaient pas si soucieux des vies françaises lorsqu’ils envoyaient des jeunes combattre pour les intérêts d’un autocrate russe. Leur pacifisme actuel n’est donc qu’une façade opportuniste.

Jean Galtier-Boissière utilise ce texte pour dénoncer l’hypocrisie et l’opportunisme des nationalistes français, qui changent de discours en fonction de leurs intérêts politiques. Il met en lumière la manipulation par la peur et le double discours de ceux qui se prétendent pacifistes aujourd’hui alors qu’ils étaient bellicistes hier, montrant ainsi la constance de leur opportunisme et leur manque de principes.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux