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N° 1011 du Canard Enchaîné – 13 Novembre 1935

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 La Justice Égale Pour Tous – Dans cet article publié le 13 novembre 1935 dans Le Canard Enchaîné, Jean Galtier-Boissière explore la thématique de la justice biaisée et inégale en France, mettant en lumière l’hypocrisie et les doubles standards du système judiciaire républicain.
Galtier-Boissière commence par évoquer la proposition controversée de Charles Maurras, un célèbre royaliste, qui a suggéré que, pour éviter une nouvelle guerre, il désignerait 140 responsables à exécuter en cas de conflit. Ces cibles étant principalement des représentants du peuple, Maurras n’a pas été inquiété par la justice. En contraste, l’auteur rappelle que l’extrême-gauche avait proposé une idée similaire, visant cette fois les magnats de l’industrie et les profiteurs de guerre, mais ces propositions avaient rencontré une réaction judiciaire sévère. Pour illustrer cette injustice, Galtier-Boissière cite le cas de M. Bonis et de l’écrivain M. Loréal, condamnés respectivement à huit mois et un an de prison pour avoir suggéré de désigner à l’avance des responsables en cas de guerre. Leur peine contraste fortement avec l’indulgence accordée à Maurras.
L’auteur compare ensuite deux affaires emblématiques :
Alain de la Rochefordière, qui, après avoir craché au visage d’un président du Conseil, voit sa peine réduite à quatre mois en raison de ses affinités monarchistes.
Gérard Leretour, qui, en détériorant la statue de Paul Déroulède pour attirer l’attention sur l’injustice subie par un camarade, est condamné à cinq ans de prison, illustrant la sévérité disproportionnée envers les opposants politiques. Galtier-Boissière critique également les nouvelles lois restreignant la liberté de la presse, prévoyant une censure accrue. Il cite l’exemple d’un polémiste d’extrême-gauche condamné à deux ans de prison pour des propos controversés, contrastant avec la relative liberté des journalistes alignés avec le gouvernement.
L’article se termine par une référence aux questions posées par le journaliste Roger Mennevée concernant la richesse de Pierre Laval, une figure politique influente. Mennevée demande des éclaircissements sur l’origine de la fortune de Laval, insinuant des gains douteux durant et après la Première Guerre mondiale. Jean Galtier-Boissière utilise ces exemples pour dénoncer les injustices et les disparités du système judiciaire français, soulignant comment les décisions judiciaires peuvent être influencées par les affiliations politiques et les intérêts de l’élite. L’article critique la partialité de la justice républicaine et appelle à une plus grande équité et transparence.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux