EXPEDITION SOUS 24H

 ENVOI SOIGNÉ

LIVRAISON OFFERTE À PARTIR DE 15€

PAIEMENTS SÉCURISÉS

N° 1012 du Canard Enchaîné – 20 Novembre 1935

59,00 

« Indochine S.O.S… » , par Jean Galtier-Boissière – Après la publication de SOS Indochine, livre écrit par Andrée Viollis, qui relate la vie des populations en Indochine (Tokin, Annam et Cochinchine) sous le régime colonial. Livre préfacé par André Malraux et construit à partir des notes de voyage d’Andrée Viollis, alors qu’elle accompagnait Paul Reynaud, ministre des colonies. Galtier-Boissière n’est pas avare de compliments vis à vis du courage et de la lucidité de l’autrice, et sans concession vis à vie du Ministre, qui ne changeait rien un ordre colonial tortionnaire, inhumain et servant les intérêts d’une poignée de colons et d’actionnaires de sociétés exploitant population indigènes et richesses locales.

 Indochine S.O.S… – Dans cet article du **20 novembre 1935** publié dans **Le Canard Enchaîné**, Jean Galtier-Boissière critique sévèrement les abus du régime colonial français en Indochine, s’appuyant sur les révélations du livre « Indochine : S.O.S… » d’Andrée Viollis.

Andrée Viollis, envoyée en Indochine pour accompagner un haut dignitaire, profite de son voyage pour mener une enquête personnelle. Son livre révèle les horreurs cachées derrière les festivités officielles et les discours optimistes des autorités coloniales. Viollis présente un tableau déchirant de la vie en Indochine, documenté à travers des notes de voyage, des conversations et des extraits de presse.

Viollis décrit une répression brutale exercée sur les paysans indigènes, accablés d’impôts et de famine, ainsi que sur les jeunes intellectuels éduqués en France. Les étudiants, qui revendiquent pacifiquement des réformes élémentaires, sont traqués et torturés de manière inhumaine. Les techniques de torture employées par la Sûreté incluent les coups de rotin, les tenailles, les épingles sous les ongles, et l’utilisation du courant électrique, évoquant les méthodes de l’Inquisition.

Les prétendues rébellions sont souvent des manifestations pacifiques de paysans demandant de l’aide. Ces rassemblements sont réprimés violemment par des tirs de fusils-mitrailleurs et des bombardements aériens. Viollis rapporte des massacres où les pères sont tués devant leurs enfants ou les enfants sur le sein de leur mère.

L’administration coloniale ne fournit que peu de services publics, notamment dans le domaine médical, avec des ratios alarmants comme un médecin pour 160,000 indigènes. Les administrateurs se concentrent principalement sur la collecte des impôts et la promotion de l’alcool et de l’opium. Les conditions de travail sont effroyables, avec des salaires misérables et des taux de mortalité élevés dans les mines et les plantations de caoutchouc.

Malgré les horreurs documentées, les autorités françaises, notamment le ministre Paul Reynaud, n’ont pris aucune mesure pour améliorer la situation. Reynaud, bien qu’ayant témoigné des conditions atroces en personne, n’a jamais agi pour changer le système, illustrant l’apathie des responsables politiques face aux souffrances des indigènes.

Jean Galtier-Boissière utilise les témoignages d’Andrée Viollis pour dénoncer les abus du régime colonial français en Indochine. Il critique la passivité des autorités françaises et leur complicité dans les atrocités commises. L’article appelle à une prise de conscience et à une action urgente pour mettre fin à l’oppression coloniale et à l’exploitation des peuples indigènes.

Si vous désirez voir le détail d'une pochette, merci de cliquer sur un des liens:

En stock

Choix de la pochette

Aucun Pochette Laurent LOLMEDE +5,00 € Pochette Fabrice ERRE +5,00 € Lucien Laforge - L'oie +5,00 € Lucien Laforge - L'idiot +5,00 €

Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux