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N° 1025 du Canard Enchaîné – 19 Février 1936

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 L’Action-Française et Son Roi – Dans cet article de Jean Galtier-Boissière, l’auteur critique sévèrement les agissements des royalistes et leur prétendant au trône, révélant une profonde scission au sein du mouvement monarchiste en France.

Galtier-Boissière commence par dénoncer la brutalité des royalistes, décrivant une scène où un homme de soixante-trois ans est attaqué par des émeutiers. Il souligne l’atrocité de l’agression, où même une femme courageuse qui tente de protéger l’homme est elle-même violentée. Ces actes de violence, loin de glorifier la cause royaliste, ternissent davantage leur image. L’auteur rappelle l’histoire de l’assassinat de Jaurès en 1914, impliquant indirectement Charles Maurras, fondateur de l’Action française, qui évite systématiquement toute responsabilité.

L’article révèle une lettre inédite de François Coty, industriel et magnat de la presse, adressée au duc de Guise, le prétendant au trône français. Dans cette lettre, datée du **8 mars 1933**, Coty exprime son désenchantement face à l’incapacité du duc de Guise à rallier les Français à la cause monarchiste, notamment à cause de l’influence néfaste des partisans de l’Action française. Coty critique vivement les méthodes et la rhétorique violente des leaders de ce groupe, qui ont aliéné une grande partie du clergé catholique et des royalistes modérés.

Coty souligne l’échec du « Manifeste » du prince, qui passe inaperçu et ne suscite aucune réaction notable ni de la part du public ni des autorités républicaines. Il accuse le duc de Guise d’avoir préféré s’associer à un groupe marginal et violent plutôt que de s’allier aux forces respectables et patriotes susceptibles de soutenir une restauration monarchique moderne. Coty, désabusé, conclut sa lettre en se distanciant définitivement du prétendant.

La lettre de Coty, portée au duc de Guise par Jean Renaud, chef de la garde personnelle de Coty, ne passe pas inaperçue. Peu après, le comte de Paris, représentant de la lignée royale, lance une nouvelle publication, le **Courrier Royal**, en opposition à l’Action française, affichant clairement que « La monarchie n’est pas un parti. » Cette action marque une tentative de distanciation vis-à-vis des méthodes de l’Action française et de ses partisans violents.

Galtier-Boissière conclut en se demandant si les récents actes violents des royalistes précipiteront une rupture définitive entre le prétendant au trône et l’Action française. Déjà rejetés par la nation et excommuniés par l’Église, les trublions royalistes risquent désormais de perdre le soutien de leur propre prétendant, accentuant leur isolement et leur désaveu.

En somme, cet article met en lumière les divisions internes du mouvement monarchiste français et critique la violence et les méthodes controversées de l’Action française, tout en exposant les défis auxquels est confrontée la cause royaliste pour regagner du terrain et de la crédibilité dans le paysage politique français.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux