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N° 1056 du Canard Enchaîné – 23 Septembre 1936

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Hitleriana : Une Analyse de l’Ascension et des Méthodes d’Adolf Hitler, par Jean Galtier-Boissière. Les Français ont souvent tendance à dénigrer leurs adversaires, un travers illustré par la caricature du soldat allemand lors de la Première Guerre mondiale. Cette attitude se répète avec Hitler, initialement perçu comme un agitateur insignifiant et un ancien peintre en bâtiment. Cependant, cette sous-estimation s’est avérée dangereusement erronée.

Entre 1922 et 1930, Hitler n’était pas pris au sérieux, même par ses compatriotes allemands. Après le succès des nazis aux élections de 1930, les leaders de grands partis continuaient de minimiser sa menace. Hugenberg, leader des nationalistes, considérait Hitler comme un « abcès de fixation », tandis que Breitscheid, chef social-démocrate, voyait en lui une baudruche destinée à se dégonfler rapidement.

En trois ans, Hitler transforma radicalement le paysage politique allemand, éliminant ses adversaires tels qu’Hugenberg et Breitscheid. Son succès repose sur son incorruptibilité, sa foi en son destin, et son insensibilité au ridicule. Ses discours et sa propagande ont convaincu les Allemands de le suivre, le propulsant au rang de chef suprême et quasi-religieux.

Hitler a réussi à convaincre les Allemands que seule sa détermination avait permis de démanteler les clauses du Traité de Versailles. Galtier-Boissière critique les gouvernants français des années 1920 pour avoir refusé des concessions à la République allemande, préparant ainsi le terrain à la dictature d’Hitler.

Contrairement à Mussolini, qui glorifie la guerre, Hitler adopte initialement une rhétorique plus pacifique, cherchant un rapprochement avec la France. Cependant, après avoir atteint ses objectifs initiaux, Hitler change de ton et adopte une posture plus agressive, rappelant les discours bellicistes de Guillaume II.

Hitler, obsédé par le « péril juif », appelle l’Europe à s’unir contre le bolchevisme, qu’il considère comme une invention juive. Cette idée n’est pas nouvelle, mais Galtier-Boissière souligne que la France ne souhaite participer à aucune croisade, ni contre le fascisme ni contre le bolchevisme, refusant de se laisser entraîner dans de nouvelles guerres idéologiques.

Galtier-Boissière appelle à la prudence et au refus des croisades idéologiques, soulignant l’importance de ne pas se laisser manipuler par des discours extrêmes et des obsessions dangereuses. Il met en garde contre la répétition des erreurs passées et l’importance de la vigilance face à la montée des dictateurs et de leurs idéologies destructrices.

 

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux