EXPEDITION SOUS 24H

 ENVOI SOIGNÉ

LIVRAISON OFFERTE À PARTIR DE 15€

PAIEMENTS SÉCURISÉS

N° 1068 du Canard Enchaîné – 16 Décembre 1936

59,00 

Un Royaliste contre « L’Action Française », par Jean Galtier-Boissière – Cet article présente une critique virulente de l’Action Française (AF) par Ernest Renauld, un fervent catholique et royaliste, à travers son livre « L’Action française contre l’Église catholique et contre la Monarchie ». Renauld, ancien directeur du quotidien **Le Soleil** et soutenu par le duc d’Orléans, rompt son silence de vingt ans pour dénoncer ce qu’il perçoit comme des trahisons par l’AF.

Renauld commence par des descriptions cinglantes des leaders du mouvement, notamment Charles Maurras et Léon Daudet. Maurras est décrit de manière dérogatoire, tant physiquement que moralement, accusé de barbarie et de fanatisme. Daudet est ridiculisé pour son apparence et son comportement, qualifié de paranoïaque et de cabotin. Ces descriptions visent à discréditer les dirigeants de l’AF en soulignant leurs traits négatifs et leur prétendue incompétence.

Renauld accuse l’AF de plusieurs maux :
– **Incitation à la violence** : Maurras est dénoncé pour ses appels à la violence et au meurtre, illustrés par des citations de ses écrits. Renauld attribue même l’assassinat de Jean Jaurès à l’influence des idées propagées par l’AF.
– **Déformation et Diffamation** : L’AF est décrite comme une entreprise de diffamation et de mendicité, ayant drainé des millions de francs en trente ans.
– **Hostilité à l’Église et à la Monarchie** : Renauld critique l’hostilité de Maurras envers l’Église catholique et accuse l’AF de saper la cause monarchiste par ses actions et sa rhétorique belliqueuse.

Renauld argue que les actions de l’AF ont eu des conséquences négatives pour la France :
– **Isolation et Condamnation** : La violence verbale et physique prônée par l’AF l’a coupée de l’opinion publique moyenne et a conduit à sa condamnation par l’Église en 1926, aliénant ainsi les catholiques.
– **Échec Politique** : Les émeutes du 6 février 1934, orchestrées par l’AF, ont finalement renforcé les forces républicaines et abouti à des résultats politiques opposés à ceux recherchés par le mouvement.

Ernest Renauld conclut que l’AF, sous la direction de Maurras, est un « fléau pour la cause royaliste et catholique » et qu’elle a agi en véritable « fossoyeur de la monarchie ». Il appelle à un rejet de l’AF par les royalistes sincères et les catholiques, espérant un renouveau authentique de ces idéaux sans l’influence pernicieuse de Maurras et ses acolytes.

Jean Galtier-Boissière rend hommage à la sincérité et au courage de Renauld, saluant son engagement malgré les risques pour sa santé et sa vie. Il admire la détermination de Renauld à dénoncer ce qu’il considère comme des dérives dangereuses au sein du mouvement royaliste et catholique.

 

Si vous désirez voir le détail d'une pochette, merci de cliquer sur un des liens:

En stock

Choix de la pochette

Aucun Pochette Laurent LOLMEDE +5,00 € Pochette Fabrice ERRE +5,00 € Lucien Laforge - L'oie +5,00 € Lucien Laforge - L'idiot +5,00 €

Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux