EXPEDITION SOUS 24H

 ENVOI SOIGNÉ

LIVRAISON OFFERTE À PARTIR DE 15€

PAIEMENTS SÉCURISÉS

N° 1108 du Canard Enchaîné – 22 Septembre 1937

59,00 

Sur la Piste de Bruxelles : Je suis un Bicarbonaro ! Par Pierre Châtelain-Tailhade Pierre Châtelain-Tailhade, dans son article, s’attaque avec une verve acerbe à Albert-Charles Morice, reporter au « Journal ». Le texte débute par une remise en question de la crédibilité de Morice, connu pour ses histoires sensationnelles et souvent dénuées de vérité. Morice rend visite à Châtelain-Tailhade sous prétexte d’une enquête sur le mouvement anarchiste belge. Châtelain-Tailhade, bien conscient du caractère peu sérieux de Morice, décide de lui jouer un tour avec la complicité de ses amis bruxellois, en particulier Léo Campion et Alessandro Brefforto.

L’auteur raconte comment ils ont organisé une mise en scène où Morice rencontrerait des « anarchistes redoutables » dans un cabaret appelé « L’Image Notre-Dame ». Ce lieu est en réalité fréquenté par des journalistes et des habitués du coin, bien loin des révolutionnaires que Morice s’attendait à trouver. Morice, crédible dans son rôle de reporter crédule, ne remarque rien d’anormal. Il est présenté à des individus fictifs comme Alessandro Brefforto, décrit avec humour par Châtelain-Tailhade comme un « gros à ses heures supplémentaires ». Les complices, en plein jeu de rôle, évoquent même des plans de destruction grotesques pour tromper Morice. La farce atteint son sommet lorsque Félix, un vieux chroniqueur judiciaire bruxellois, simule une indignation face à la présence d’un profane dans leur soi-disant « repaire ». Ce théâtre finit par convaincre Morice de la véracité de ses découvertes, le poussant à quitter précipitamment les lieux.

Le lendemain, Morice publie son reportage fantaisiste dans « Le Journal », décrivant le « centre anarchiste de Bruxelles » avec des détails erronés et des informations fictives. Châtelain-Tailhade conclut en soulignant l’échec professionnel de Morice, ridiculisant son manque de discernement et son incapacité à vérifier ses sources.

L’article de Pierre Châtelain-Tailhade est une satire mordante du journalisme sensationnaliste représenté par Albert-Charles Morice. En dépeignant une fausse enquête sur l’anarchisme belge, Châtelain-Tailhade démontre l’absurdité et la superficialité des méthodes de Morice, tout en offrant au lecteur un récit divertissant et critique de la manipulation médiatique.

Si vous désirez voir le détail d'une pochette, merci de cliquer sur un des liens:

En stock

Choix de la pochette

Aucun Pochette Laurent LOLMEDE +5,00 € Pochette Fabrice ERRE +5,00 € Lucien Laforge - L'oie +5,00 € Lucien Laforge - L'idiot +5,00 €

Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux