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N° 1114 du Canard Enchaîné – 3 Novembre 1937

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COMME L’EXPOSITION 36-37 le Front populaire sera-t-il reconduit ? – R. Tréno, dans cet article du *Canard enchaîné* du 3 novembre 1937, compare de manière satirique la situation politique du Front populaire à celle de l’Exposition internationale de 1936-37. Il se demande si le Front populaire, comme l’Exposition, sera reconduit avec tous les honneurs ou s’il sera abandonné. À travers cette comparaison, il met en lumière les défis politiques et économiques auxquels le Front populaire est confronté.

L’auteur commence par noter que, contrairement à l’Exposition, la reconduction du Front populaire est beaucoup plus compliquée. L’Exposition bénéficie du soutien général de la population, mais ce soutien se limite à la fréquentation des guichets. En revanche, le Front populaire doit faire face à des enjeux bien plus sérieux.Tréno rappelle que le Front populaire a connu ses beaux jours, notamment autour de mai 1936, lorsqu’il attirait un grand nombre de partisans enthousiastes, y compris des figures comme Jacques Doriot et Gaston Bergery. Cependant, cet enthousiasme s’est calmé avec le temps, en grande partie à cause de la faiblesse économique et de la pauvreté en portefeuilles, ce qui a rendu le Front populaire moins attrayant. Le Congrès radical, en discutant de la reconduction du Front populaire, a montré une unanimité de façade. Bien que tous les délégués aient voté pour la reconduction, ils étaient divisés sur la manière de procéder. Certains voulaient donner au Front populaire un sursis de quelques mois seulement, plutôt que de prolonger indéfiniment son mandat.

Tréno souligne que, comme pour l’Exposition, la continuation du Front populaire dépend de l’obtention de crédits suffisants. Ces crédits devraient notamment permettre la protection des acquis sociaux comme la semaine de 40 heures, les contrats collectifs, et les congés payés. Il mentionne également d’autres projets importants, comme la retraite des vieux travailleurs, tout en notant l’utopie que représenterait la répression de la fraude fiscale, dont la première pierre est toujours à Bâle. Enfin, l’auteur aborde la question des affaires étrangères, soulignant qu’il serait inconcevable pour le Front populaire de traiter de ces questions sans consulter Neville Chamberlain. Il termine sur une note ironique en suggérant que le Front populaire pourrait avoir besoin de la tour-parachute de l’Exposition pour échapper à ses problèmes.

R. Tréno utilise la comparaison avec l’Exposition pour critiquer de manière humoristique et incisive la situation politique du Front populaire en 1937. Il expose les difficultés économiques et politiques auxquelles le mouvement doit faire face, tout en soulignant l’importance de trouver des financements pour poursuivre ses réformes sociales. L’article met en lumière les défis internes et externes du Front populaire, tout en se moquant des complexités bureaucratiques et des promesses non tenues.

 

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux